Les locataires de Bel Air, Chaubuisson, Les Alouettes, Gambetta, Salengro, gérés par l’OPAC, étaient à nouveau réunis ce jeudi, à l’espace social Le Trait d’Union. Et ce, pour le problème récurrent du chauffage ou plutôt des basses températures qui règnent dans les appartements.

 

 

Des locataires très en colère (voir notre article du 27 mars dernier) et qui, ce soir, étaient dans le même état d’esprit que le mois dernier. En cause les fameux 19° (et pas plus) imposés aux locataires qui « gèlent » chez eux.

 

 

Et pour en parler au représentant de l’OPAC, il aurait fallu qu’il soit présent ! Mais nous apprenons qu’il est en vacances ! Difficile dans ce cas de débattre sur un sujet dont le bailleur social est le principal intéressé, hormis le représentant de Moncia.

 

 

Et pour conduire le débat, Marie-Claude Jarrot, maire de la ville, qui a commencé par informer les locataires qu’elle avait rencontré la nouvelle directrice de l’OPAC, Mme Montreuil, durant 4-5 h afin d’y parler de différents dossiers.

 

 

Cette dernière a d’ailleurs annoncé qu’il n’y aurait pas de construction d’une agence de l’OPAC en lieu et place du terrain vague, où se situait l’ancienne station-service. Le maire a toutefois souligné qu’il était hors de question de laisser ce terrain en l’état.

 

 

 Et pour revenir au chauffage, Mme Jarrot martèle qu’il faut interpeller les parlementaires via des courriers et pétitions.

 

 

Car suite à la précédente réunion, seuls les locataires de Bel Air ont vu la température monter dans les appartements. Et ce, deux jours seulement après la réunion.

 

 

Pour les autres, non seulement les degrés n’étaient pas au rendez-vous, mais « ils ont coupé le chauffage » s’insurgent-ils en chœur.

 

 

Allégation démentie par M. Lamarre, de Moncia, qui explique que le chauffage est réglé à 19° et qu’aussitôt qu’il fait plus chaud dehors, le chauffage se coupe de lui-même. Toujours le même leitmotiv, les fameux 19° auxquels s’accrochent les représentants de Moncia et de l’OPAC (lorsqu’ils sont présents !).

 

 

Bref, c’est le serpent qui se mord la queue… Sortira-t-on un jour de cette ronde infernale ? Les locataires (gelés) l’espèrent. Et vite !

 

 

D’autres locataires se plaignent que leurs radiateurs ne chauffent que d’un côté. Mme le maire prend les noms des personnes concernées et assure qu’elle fera suivre leurs coordonnées auprès du bailleur.

 

 

 

Au fil de cette réunion, Véronique Sigonney, médiatrice dans les quartiers montcelliens, rappelle que plusieurs locataires, dont une personne du site de Bellevue, venaient la rencontrer pour exprimer auprès d’elle toute la colère et l’impuissance devant ce problème. « Une dame pleurait même car elle se plaignait d’avoir vraiment trop froid chez elle » raconte la médiatrice.

 

 

 

On l’aura compris, rien de neuf sous le soleil, sinon l’espoir de voir aboutir la demande aux parlementaires… Suite au prochain épisode.