Montceau : Avec les enfants des écoles
Un challenge en hommage aux sportifs morts pour la France
C’est un beau challenge qu’ont relevé les élèves des écoles Jacques Prévert, Jules Verne et des Oiseaux, soit environ 200 enfants, ce vendredi au stade Jean Bouveri.
Il s’agissait en effet de rendre hommage aux sportifs résistants, déportés et militaires, morts pour la France.
Les enfants ont donc relevé le challenge, par le biais d’un parcours sportif : course, saut en longueur, lancer etc. Et aux dires de leurs professeurs des écoles et de Gilbert Clément, président du comité de liaison des anciens combattants, ils se sont vraiment investis dans ce challenge.
Sur place, Roger Joly, président de l’ANACR du Bassin minier, Jean Hirtz, président de l’UF section de Montceau, Daniel Comte président de la FNACA et Danielle Bordet, secrétaire du Souvenir Français et des combattants volontaires de la résistance.
Présents également Joël Flamand, président des anciens combattants, Marie-Thérèse Frizot, adjointe au maire de Montceau et David Marlot en qualité d’ancien combattant.
A l’issue des épreuves, une gerbe a été déposée au pied du stade. Pour sa part, Marie-Thérèse Frizot a souligné l’importance de ce challenge par rapport à l’Histoire, rappelant que Montceau est l’une des 17 villes médaillées de la Résistance.
L’élue a ensuite remercié tous les participants, les représentants du monde combattant, les écoles et les enseignants etc.
Puis fut procédé à la remise des récompenses : une coupe pour chaque école. Celle d’André Bollier pour le Souvenir Français, celle d’Henri Labit pour la ville de Montceau et celle de François Delimal également par la ville de Montceau.
Qui sont ces trois résistants honorés ?
André Bollier qui est né le 30 mai 1920, entre dans la Résistance en 1941 et s’occupe de la distribution du journal clandestin. Il se consacre ensuite à la fabrication du journal « Combat » et développe un réseau d’imprimerie. Le 17 juin 1944, il est arrêté par la Gestapo et meurt à 24 ans.
Henri Labit, né le 30 septembre 1920, est affecté en 1941 au service de renseignement de la France libre, pour créer un réseau de renseignements.
En mai 1942, il est arrêté et se donne la mort, afin de ne pas compromettre la sécurité de ses réseaux de Résistance. Il est alors âgé de 24 ans. Il est inhumé dans le carré militaire de l’hôpital de Villenave d’Ornon et est nommé Commandant à titre posthume, à compter du 1er mai 1942.
François Delimal, né le 16 février 1922 , est recruté en 1942, pour le compte de l’Organisation Nationale de la Résistance ou « Ceux de la Résistance ». Il est chargé du contact avec le Bureau des Opérations Aériennes. En mars 1944, il est arrêté par la Gestapo. Il se donne la mort lors de son interrogatoire, pour ne pas parler.
Il est alors âgé de 22 ans. Son corps est incinéré au cimetière du Père Lachaise à Paris.