Ce lundi, s’est déroulée, au collège Jean Moulin, une cérémonie empreinte d’émotion, pour la journée nationale de la Résistance et plus particulièrement pour la création du CNR (Conseil national de la Résistance) par Jean Moulin, le 27 mai 1943, il y a exactement 76 ans.

 

 

 L’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance qui permet également de rappeler aux jeunes générations l’engagement des hommes et des femmes, qui se sont levés contre l’occupant nazi et le régime collaborationniste de Vichy.

 

 

Bien évidemment, le collège Jean Moulin, dirigé par Gérard Perrier, ainsi que l’association « Une Traction pour Jean Moulin » présidée par Éric Skrzypcsak, ont participé à cette commémoration.

 

 

Sur place, les membres de l’ANACR71, des associations patriotiques, des élus, des collégiens et des professeurs…

 

 

Il s’agissait en effet de rappeler ce besoin de mémoire dans un monde qui connait toujours la guerre, le racisme, la xénophobie, les atteintes aux libertés et à la dignité humaine, la torture, la résurgence du fascisme, les actes de barbarie du terrorisme qui ont frappé la France et plusieurs autres pays.

 

 

Dans un premier temps, M. Beaucaire a lu le message de l’ANACR, puis les collégiens ont lu des extraits de cette page de notre Histoire.

 

 

Pour sa part, Marie-Claude Jarrot, maire de la ville a rappelé que Montceau était une ville médaillée de la Résistance, et souligné le courage de tous ces résistants, héros de l’ombre, qui ont œuvré durant la seconde guerre mondiale.

 

 

Durant cette cérémonie, ont retenti le Chant des partisans, la Marseillaise et le Chant des Marais (ou chant des déportés).

 

 

Le Principal du collège Gérard Perrier a ensuite remercié tout le public, mais aussi les élèves et les professeurs s’étant investis pour cette occasion. A savoir Mmes Marnat-Moreau et Henry.

 

 

1. Perrier a également rappelé que les collégiens avaient remporté l’année dernière un Prix Régional concernant « Les rescapés de Montluc ». Cette année, ils vont réaliser une interview d’une personne dont le père était justement un rescapé…

 

 

Deux gerbes ont été déposées devant le collège, puis le chef d’établissement a convié tout le monde au verre de l’amitié.