Ce vendredi soir, à l’Hôtel de ville de Montceau, s’est tenue la cérémonie de remise des cadeaux des édiles Antillais à Marie-Claude Jarrot, maire de la ville.

 

 

Au cours de son voyage aux Antilles, suite au Festival OMB 2019, la délégation de la route des Abolitions de Saône-et-Loire a rencontré les élus des Abymes et de Schœlcher et leur a remis quelques cadeaux de notre région.

 

 

Un échange de bons procédés a donc eu lieu et Christiane Mathos, Frédéric Marinot et Serge Roigt, chargé de gestion budgétaire des Amis des Antilles, ont remis à Mme Jarrot, accompagnée de Gérard Gronfier et de William Dumont, secrétaire général de la ville, les présents offerts par les édiles Antillais.

 

 

En ce qui concerne les trois jours passés en Guadeloupe, la délégation n’a pu visiter le mémorial Act qui était malheureusement fermé. Mais Karukera, l’île aux belles eaux, a su, avec ses responsables et ses habitants, les accueillir avec gentillesse, empressement et poésie.

 

 

La foule a également déclamé du Lamartine, avec une incroyable force de conviction.

 

 

 

Les visiteurs ont ensuite passé trois autres jours dans « l’île aux fleurs » avec un accueil chaleureux à Schœlcher.

 

 

Christiane Mathos n’a pas manqué de mettre en valeur l’importance et la profondeur des échanges, qui ont permis de rapprocher les villes visitées, la Saône et Loire et Montceau.

 

 

Ces échanges ont d’ailleurs permis le tissage de liens solides entre le lycée Haigneré et celui de la Pointe des Nègres de Fort-de-France, mais aussi entre l’école du Bois-du-Verne et une école de Schœlcher.

 

 

A noter que les élèves de cette dernière sont actuellement en visite en métropole à Fessenheim, ville d’où est originaire Victor Schœlcher. Eux viennent d’une ville qui s’appelait avant « Case Navire » et qui a été rebaptisée du nom de celui que les habitants de l’époque appelaient le « Libérateur de la race couleur ».

 

 

Christiane Mathos explique que les enfants qui sont venus dernièrement des Antilles à Montceau et Sanvignes, ont ainsi appris beaucoup de choses sur notre ville, Lamartine, mais qu’ils ont encore beaucoup de questionnements et qu’il en est de même pour les Montcelliens vis-à-vis des Antilles…

 

 

Marie Claude Jarrot rappelle que la ville de Montceau rayonne, parce qu’elle sait mettre en avant l’ensemble des cultures qu’elle partage.

 

 

Elle indique que cette démarche s’inscrit dans son histoire, sa philosophie, son art de vivre. Pour elle, la politique suivie avec les associations et les communautés donnent des résultats et des manifestations extraordinaires.

 

 

Le premier magistrat de la ville a tenu à ce que Montceau soit un des premiers fondateurs de la fondation pour le Mémoire de l’esclavage, qui va se créer sous l’égide de Jean-Marc Ayrault.

 

 

Après ces paroles optimistes, la délégation a remis à Marie-Claude Jarrot une médaille et une sorte d’assiette où il est annoté Union, Amour, Travail…