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jeudi 20 juin 2019 à 10:19

Commémoration de l’Appel du 18 juin à Montceau-les-Mines

Le refus du pire...





 

C’est une commémoration évidemment très digne de l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle qui s’est déroulée ce mardi soir au pied de la Stèle du Monument aux Fusillés.

 

 

Une nombreuse assistance était présente autour des personnalités, parmi lesquelles  Madame le Maire, Marie Claude Jarrot, accompagnée d’une forte délégation d’élus municipaux, du Commissaire de Police, Thierry Beausse. Etaient également présents des représentants des Associations mémorielles et d’Anciens Combattants, la police municipale, les pompiers, les porte – drapeaux, la section locale de la Croix Rouge.

 

 

 

Tout naturellement c’est Gilbert Clément, Président du Comité de Liaison qui réglait la cérémonie. Après avoir fait l’historique de l’Appel et rendu hommage aux Compagnons et aux Résistants, il laissa la parole à d’autres  orateurs :

 

 

Maître Jacques MORLET, représentant l’Amicale Gaulliste, rappela le discours adressé aux Français depuis Londres, juste après que le gouvernement du maréchal Pétain avoue la défaite de la France. « De Gaulle déclara que la guerre n’était pas terminée.. et j’appelle les Français à résister à l’Occupant allemand et à se regrouper autour de moi. Ce discours fut diffusé par la BBC. »

 

 

Voici le texte de l’appel du 18 juin

 

 

 « Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement.
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.

 

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

 

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

 

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

 

Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis.

 

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.

 

Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

 

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

 

Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres. »

 

 

 Ensuite ce fut  au tour de Guy Souvigny de lui  succéder pour lire le message de Mme la ministre des armées.

 

 

Enfin et comme chaque année, des gerbes ont été déposées au pied du monument.

 

 

La clôture des allocutions revint à Marie Claude Jarrot

 

Elle aussi, dans un long discours rendit un ardant hommage au Général de Gaulle et à tous ceux qui ont refusé de le joug ou pire, la collaboration avec l’occupant, des français  qui ont eu le courage de résister d’espérer. Elle a insisté sur l’importance de la transmission de cet Appel aux nouvelles générations…

 

 

Après la Marseillaise et le chant des Partisans, la cérémonie terminée, tout le monde  se retrouva à la mairie pour le traditionnel vin d’honneur.

 

Une cérémonie qui s’est déroulée en l’absence de M. Gérard Gronfier, maire-adjoint aux anciens combattants, qui lui était à Paris à la cérémonie du Mont Valérien !

 

 

Annabelle Berthier

 

 

 

 

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