Nouvel épisode du « Voyage dans le passé de Montceau »…
avec M. Jacky Jacquet comme guide ! Ce dimanche : chef d'oeuvre. "revisité
La nouvelle « rubrique » de M. Jacky Jacquet, un lecteur originaire de la Nièvre, et qui est tombé amoureux de la ville et de la région, dès son arrivée dans le bassin minier…
Pour mémoire : https://montceau-news.com/culture/522226-patrimoine-voyage-dans-le-passe-de-montceau.html
Un « petit arrêt » sur un monument de la ville que l’on doit à un authentique artiste…
« Quotidiennement à pied ou en voiture des centaines de Montcelliens côtoient un chef d’oeuvre.
Habitués à sa présence ou peut être très accaparés par leurs affaires ils ne prennent plus trop le temps de regarder cette œuvre d’Émile Antoine Bourdelle.
Pourtant peu de communes en France peuvent se flatter de posséder un monument aux morts d’aussi prestigieuse signature.
Elève de Rodin, célèbre pour ses sculptures,ses bas reliefs, et ses bronzes, Bourdelle s’inspire alors de la lampe de mineur, objet on ne peut plus symbolique pour réaliser pour Montceau ce qui sera sa dernière œuvre ;
Quelques jours après l’armistice, l’équipe municipale de Jean Bouveri (maire de 1900 à 1927) décidait de confier à un sculpteur de renommée internationale l’érection d’un monument à la mémoire des 690 enfants de Montceau morts lors de la grande guerre.
En 1919 Bourdelle décède à l’age de 68 ans, sa dernière œuvre achevée dans l’atelier n’attend plus que d’être acheminée et installée à Montceau. Bourdelle ne verra donc jamais son œuvre en place Elle ne sera installée (après mure et longue réflexion des élus municipaux) qu’en 1930.
Seule sa fille Rodhia se déplacera à Montceau pour venir voir l’ultime œuvre de son père installée face à l’église.
L’ absence du monument sur les photos antérieures à 1930 nous rappelle l’aspect de cette place telle que l’ont connue les premiers Montcelliens.
En passant par les quais n’oubliez pas de jeter le coup d’oeil (en veillant prudament à la circulation ! ) que mérite ce monument hymne à Montceau que nous avons la chance de posséder, inscrit au titre des monuments historiques depuis 2016« .