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jeudi 31 octobre 2019 à 05:23

Montceau-les-Mines : Des vagues au centre nautique

Ce que dit la mairie… Ce que veut le MNS...



 



Ce mercredi après-midi, la municipalité a souhaité communiquer sur la situation au centre nautique par la voix de la Maire, Marie-Claude Jarrot en présence de Patrice Dessalut, responsable du pôle sport et vie associative et de Cécile Lamalle, directrice de la communication.

En effet, le centre nautique, mardi matin n’a pu ouvrir ses portes en raison d’un manque de personnel au niveau des maître-nageurs sauveteurs.

Les choses étaient rentrées dans l’ordre dès l’après-midi.

 

M.C Jarrot expose la situation : « Un agent du centre nautique s’est mis en grève depuis mardi matin. Cette personne a été embauchée en juin 2018 par la commission de recrutement pour un contrat d’un an. En juin 2019, Mr.  Candidate à nouveau et nous l’embauchons. Il souhaite une revalorisation financière de son contrat. »

 

Jusqu’à fin août 2018, les MNS avaient la possibilité de donner des cours en plus de leurs horaires, en heures supplémentaires, qui leur étaient reversées sous forme de prime. Ce qui pouvait représenter un 13ème ou un 14ème mois.

En septembre 2018, le Régime Indemnitaire (RIFSEEP) a été mis en place.

 

Pour rappel, il s’agit donc d’un régime indemnitaire composé de deux primes : d’une part, une indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE qui valorise le niveau de responsabilité, d’expertise et d’exposition à des sujétions particulières spécifique au poste – indépendamment de l’agent qui occupe le poste ), versée mensuellement,

d’autre part, un complément indemnitaire annuel (CIA qui prend en compte l’engagement professionnel et la manière de servir appréciés lors de l’entretien professionnel, dont le versement à titre individuel est facultatif ). Celles-ci sont cumulatives mais diffèrent dans leur objet comme dans leurs modalités de versement.

 

Avec cette mise en place, plus question de verser les primes correspondantes aux cours de natation dispensés.

Mr Dessalut précise que « fin octobre 2018, on s’est rendu compte qu’on ne pourrait pas rémunérer ces cours et qu’il fallait donc trouver un autre système. »

 

Il y avait trois possibilités :

-avoir un statut d’auto entrepreneur

-demander un cumul d’activité passer par une association

-les leçons intégrées dans le temps de travail, solution retenue.

 

Depuis, chaque agent reçoit mensuellement donc 110€ (compensation du statut de contractuel) + 130€ pour les cours et doit dispenser 1h30 de cours sur son temps de travail.

Les cours ont donc débuté en janvier 2019. Mr. a fait part de son désaccord. Il a  effectué son travail et ses missions durant cette année.

« Nous l’avons reçu et fourni toutes les explications. »

 

M.C Jarrot poursuit : « Suite à sa nouvelle candidature en juin 2019, nous l’avons recruté pour un nouveau contrat. En septembre, je l’ai reçu avec le DGS. Nous avons évoqué des formations.

Il nous dit « si vous ne m’augmentez pas je ferai la grève de la faim. »

Je ne peux pas augmenter un agent comme cela. Mr. a une expérience professionnelle du privé. Ce n’est pas le même fonctionnement dans une collectivité.

 

Hier, il s’est donc mis en grève. Il est sur son lieu de travail mais n’assure pas ses missions et fait également une grève de la faim. Il considère que la collectivité a été malhonnête. »

 

Ce que veut le MNS

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Mr. est un quinquagénaire qui a passé son diplôme de  MNS suite à une  reconversion professionnelle.

« J’ai été embauché en juin 2018, avec un salaire de base, plus les cours particuliers.

En octobre, mise en place du  RIFSEEP. J’ai annoncé mon désaccord.

Durant toute l’année, je me suis investi. Je suis passionné par ce travail, apprécié par mes pairs. Je donne un coup de main à Montceau Triathlon.

Je conçois cette activité par la richesse de la pédagogie et toutes les possibilités de découverte et d’ouverture d’esprit qu’elle peut offrir aux jeunes pratiquants.

 

La proposition de l’an dernier était malhonnête. Je veux que mon statut et mon salaire soient revalorisés, que les responsables prennent en compte mes compétences et mon investissement. Je n’ai donc toujours pas signé mon contrat.

J’ai débuté une grève du travail hier, mardi et je poursuis également une grève de la faim. »

 

J.LPradines

 

 

 






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