Lundi soir, le  musée de la maison d’école et l’AVNP 71 ont organisé une conférence, animée par  Jean-Pierre Gaildreaud, à l’auditorium des ADJ, sur le thème « Grandeur et misère de l’école en Algérie sur la période 1945-1962.»

Né en 1936 à Limoges, Jean-Pierre Gaildreaud est un écrivain-historien de la guerre d’Algérie. Enseignant jusqu’en 1998, et affecté en Algérie en 1960, il y fut officier du contingent, chef de harka en petite Kabylie.

 

Son discours s’articule en trois parties : l’école française en Algérie avant 1945, de 45 à 54 et de 54 à 62.

 

Il refait un long historique depuis 1792 en fixant des événements-clé de l’histoire de France, les valeurs défendues et prodiguées par cette école.

 

Il annonce que « les leaders de la révolution algérienne ont été éduqués par l’école de la République, que ces leaders ont voulu mettre en pratique les valeurs portées par cette République et ont entamé ce processus révolutionnaire. »

Il ajoute « qu’ils ne combattaient pas la France mais le système de la colonisation, le système colonialiste ! »

 

La position et l’attitude du syndicat SNI des enseignants sont abordées avec ses contradictions et ses différents courants de pensées : Unité Action, l’Ecole émancipée,…

 

« Après 1962, certains instituteurs retourneront en Algérie, on les appelait les Pieds Rouges. Mais après le coup d’état du colonel Houari Boumédiène en 1965, qui installa un système à la Brejnev, ces français durent quitter l’Algérie et revenir en France. »

 

 

J.L Pradines