Communiqué :

« LE TRAITEMENT DE CHOC ADMINISTRÉ À LA FRANCE PAR MACRON RAPPELLE CELUI INFLIGÉ À LA GRÈCE »

Il y a quelques années, déclarer qu’un jour on serait peut-être traité comme les grecs, au mieux vous étiez invités à consulter au pire vous étiez pris pour un illuminé.

Tout le monde se souvient de la potion infligée à la Grèce par la fameuse Troïka composée de la commission Européenne, du FMI et de la Banque centrale. Il n’est pas inutile de préciser, qu’elle ne l’a pas provoquée mais cela lui a été infligée de l’extérieur. Aujourd’hui, Georges Nurin, économiste, consultant international dit, sans détour : « …un traitement similaire est administré à la France. »

En quoi a consisté « cette cure à la grecque » ? Cela tient selon Georges Nurin en huit points :

• Sabrer dans les pensions de retraites de tous,
• Sabrer dans les indemnités de chômage,
• Sabrer dans les minima sociaux,
• Sabrer la moindre dépenses dites « sociales »,
• Sabrer dans l’éducation et la santé,
• Sabrer tout ce qui gravite autour de la protection du salarié en généralisant les contrats précaires,
• Sabrer la fonction publique et le service public,
• Et vendre les bijoux de famille : gaz, électricité, port de Salonique, port du Pirée, quatorze aéroports, etc… Le produit des ventes ne part pas dans le budget de l’État Grec mais directement dans le remboursement de la dette.

Bien évidemment à cet endroit il y a lieu de préciser que toutes similitudes avec la France ne seraient que pure coïncidence… Pour ne pas nous fâcher avec les « autruches ». (Mais sur le fond, cela ne vous rappelle rien ?

Aéroport de Paris, La Française des jeux, les trains, les aéroports de province, les autoroutes, les ports, les barrages, la dérégulation des tarifs du gaz et de l’électricité etc etc)
La Grèce a servi de laboratoire, en lui administrant une thérapie de choc. Les Chypriotes à côté ont également servi de laboratoire par la confiscation des avoirs et des comptes courants des particuliers par les banques et ce, toujours dans le cadre de l’Union Européenne. Ces 2 exemples sont intéressants car suivant le principe que les
mêmes causes produisent les mêmes effets, il est sain de se poser la question : « …cela ne pourrait-il pas nous arriver ? ». Ou « cela ne se met-il pas méthodiquement en place ? »

Donc, ont doit pouvoir légitimement se dire, la Grèce doit bien aller ! Pas bien du tout selon Georges Nurin : « La pauvreté s’étend désormais à un tiers de la population, le taux de chômage des jeunes se situe à plus de 40 % et le coefficient de Gini est passé de 0,32 à 0,37 depuis 2008, ce qui veut dire que les pauvres sont devenus beaucoup plus pauvres et que les “premiers de cordées” sont devenus plus riches… : la “redistribution” via le fameux “ruissellement” n’a, bien entendu, pas fonctionné… ou plutôt si, mais en sens inverse. Les talents se sont expatriés, les classes moyennes sont exsangues, laminées, et surtout, sans perspective, vides d’espoir et d’avenir. Et c’est peut-être cela le plus grave et le plus inquiétant. »

Encore une fois, disons-le en termes crus et simples, il sacrifie les jeunes, les anciens, les plus faibles, les veuves, les femmes aux carrières hachées et l’impératif de Bruxelles, la main de Jupiter n’a pas tremblé une seule seconde lors de ses vœux au peuple de France. Au sein du palais de l’Élysée le choix est crânement “assumé”.

Alors que la grève reconductible arrive à son trentième jour, les propos d’Emmanuel Macron depuis le début du mouvement en dit long sur son mépris. Le masque est tombé : il se positionne, plus que jamais, en tant que président des riches et de la finance au service exclusif du patronat et du capital.

Ensemble nous pouvons gagner,

Ensemble nous gagnerons !

JEUDI 9 JANVIER 2020 – 14H30 – ESPLANADE MAIRIE DE MONTCEAU