Après vous avoir adressé mes vœux de belle et heureuse année, je commencerai, comme à l’accoutumée, hélas, avec regret, par avoir une pensée pour les victimes de l’attaque du 3 janvier 2020 survenue dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif, qui a couté la vie à une personne et qui en a blessé deux autres.

 

Je veux aussi que nous témoignions avec le respect que son parcours et que son engagement méritent, à la famille de Pierre Rhéty, toute notre considération et notre soutien.

 

Pierre Rhéty, issu d’une famille modeste de mineurs à Rouvrat est né le 17 décembre 1940, il était le dernier d’une fratrie de cinq. Destiné à la mine dès l’âge de 14 ans, c’est grâce à son instituteur du Magny qu’il entre au lycée professionnel pour décrocher un brevet technique puis un bac.

 

Il deviendra professeur de collège, puis principal adjoint de collège à Gueugnon, Saint-Vallier et Génelard où il terminera sa carrière.

 

Il fait été adjoint au Maire de Montceau les Mines à deux reprises entre 1995 et 2008, chargé de l’enfance, de l’éducation, de l’insertion et de la formation.

 

Il est parti le 7 janvier. A sa mémoire, je vous demande de bien vouloir respecter une minute de silence.

 

Et puis, j’ai envie de dire que tous les élus ne choisissent pas le même chemin.

 

Je ne parle pas du chemin des idées mais du chemin des comportements.

 

Et exceptionnellement, et parce que je sais très bien que la proximité de l’échéance électorale qui s’ouvre appellera à des échanges tantôt constructifs tantôt de peu de cas, je veux quand même rappeler à l’un des candidats à la magistrature de notre ville, qu’il a dépassé les bornes à l’occasion d’une commission qui réunit pourtant des femmes et des hommes je le crois inspirés par la seule idée de servir notre ville, malgré nos différences et je les accepte évidemment puisqu’elles enrichissent le débat démocratique.

 

Mais je ne tolérerai jamais que l’on s’en prenne à la mémoire d’un ancien élu, de plus décédé, en évoquant son action par des biais réducteurs et infamants.

 

Expliquer qu’André Jarrot avait fait le choix d’installer des centres de loisirs et donc des enfants montcelliens dans des caves est infamant et ne respecte pas la mémoire d’un grand serviteur de l’Etat et de sa ville.

 

Et puis les faits sont têtus et confirme naturellement que tout ceci est mensonge.

 

Par ailleurs, puisque vous m’avez expliqué, Monsieur Selvez, que vous étiez je vous cite « moins tordu que moi », sincèrement, j’ai beau être très large d’esprit, mais je me demande quel est l’intérêt pour votre cheminement intellectuel d’en être réduit à l’insulte, et à l’irrespect.

 

Même si l’on ne porte pas quelqu’un dans son cœur par principe et par un combat politicien que vous servez d’ailleurs bien mal, la

politesse reste quand même la plus acceptable des hypocrisies.

 

A l’endroit d’un maire, à l’endroit d’un élu et à l’endroit d’une femme.

 

C’est Balzac qui disait « La bêtise a deux manières d’être : elle se tait ou elle parle. La bêtise muette est supportable.” Ce serait bien de temps en temps que vous choisissiez la version muette.

 

Par delà les divergences d’opinions que vous érigez en ligne de conduite, il y a en tous cas les attaques personnelles contre lesquelles vous me trouverez constamment sur votre chemin, croyez le bien. 

 

Comme vous me trouverez sur le chemin, j’y reviens très vite parce que c’est là l’essentiel, sur le chemin de l’ambition pour Montceau.

 

Montceau qui affiche dans ses orientations budgétaires puis dans son budget une détermination claire : transformer notre ville en maintenant un haut niveau d’investissement à la hauteur des besoins toujours aussi importants malgré tous les efforts déjà engagés : 4 restaurants scolaires, une Maison de Santé pluridisciplinaire, un Espace Jeunesse, Jean Bouveri, Le Pouloux et tout cela au service de nos associations et des habitants qui ont le droit quand même d’espérer pouvoir vivre dans une ville du XXIème siècle.

 

Nous réaffirmons d’ailleurs dans le document qui vous été transmis nos priorités en termes de politiques publiques pour l’année à venir pour toujours mieux répondre aux besoins, à ses besoins.

 

Et nous disons une fois encore notre souci de préserver une situation financière saine. Et je laisserai à Lionel Duparay le soin de présenter ce DOB et j’en profite une fois n’est pas coutume, pour saluer la rigueur de son travail, se don expertise et le remercier pour la qualité de son engagement à côté des services.

 

Une situation saine et pérenne, je vous le disais, malgré le choix maintenu de la Municipalité de ne pas augmenter les impôts durant le mandat.

 

Malgré une dynamique de la DGF plus frileuse, nous avons décidé depuis 2014 de ne jamais foire porter aux contribuables montcelliens cette tendance de fond.

 

Et, si les Montcelliens nous font confiance,  il en sera toujours ainsi.

 

Alors, le budget primitif 2020, articulation opérationnelle du DOB, sera donc un budget de raison mais aussi d’ambition soucieux de la préservation des services publics et de permettre un développement harmonieux et équilibré de notre territoire à la faveur de choix forts qui sont stratégiquement prévus dans le DOB et qui seront déclinés dans le Budget.

 

Et puis, parce que nous nous sommes réunis il y a peu de temps, je ne vous redonnerai pas les chiffres de l’emploi sur Montceau mais je profiterai de cet instant pour souhaiter, j’en suis certaine, de la part de vous toutes et vous tous un bel avenir professionnel à Madame TWARDOWSKI qui m’a gentiment adressé le courrier que je vais vous lire…….