Comme à l’accoutumée quelques mots d’introduction, il seront très brefs.

Avec naturellement une pensée à l’endroit des salariés d’Eolane que je suis allé hier, avec d’autres élus, rencontrés une nouvelle fois sur le parking de l’entreprise sur la zone Sainte Elisabeth aux côtés notamment d’Alain Schleich, représentant du personnel d’Eolane Montceau avec lequel nous sommes depuis longtemps en étroite relation et qui sait notre soutien plein et entier.

 

Pour Eolane bien sûr et pour Konecranes à Saint-Vallier dont l’ensemble des élus du bassin minier doit porter les couleurs d’une solution de reclassement ou de maintien des sites. Il en va de l’intérêt de tous et nous en cèderons pas.

 

Je veux aussi rappeler quand même l’inauguration la semaine dernière de cet espace de formation dédié aux métiers du ferroviaire dans le cadre du Mecateam cluster.

 

C’est un nouveau pas significatif dans l’essor de cette grappe d’entreprises qui pourra, sans doute mieux qu’actuellement et à la faveur d’une formation bien spécifique, recruter des personnels employables de suite. C’est une vraie satisfaction que ce concentré d’entreprises qui fait vivre notre territoire puisse ici même décliner les trois mots : innovation, économie et emploi dans cet état d’esprit où le public côtoie le privé.

 

Et les chiffres de l’emploi que j’ai sous les yeux sont d’ailleurs rassurants et vont dans le bon sens.

 

Je veux aussi avoir une pensée à l’endroit des enfants montcelliens qui sont allés, comme chaque année le 9 février, participer à la Commémoration de la Médaille de la Résistance à Paris, dans le cadre d’une délégation conduite par nos collègues Gérard Gronfier, Michel Furno et Michèle Bouteloup accompagnés de 30 élèves de l’école de la Bruyère qui se sont rendus d’abord au Musée de l’ordre de la Libération et ensuite à l’Arc de Triomphe pour le ravivage de la flamme de la tombe du Soldat inconnu. C’est cela aussi Montceau la Résistante.

 

Voilà les seules choses auxquelles je voulais faire allusion ce soir en préambule de ce conseil dont je suis heureuse et fière de mener les débats puisqu’il est le dernier conseil de ce mandat.

 

Un mandat qui se termine avec le sentiment d’avoir fait tant de choses parce que tant de choses étaient à faire.

 

Il ne me revient pas de les énumérer ce soir puisque le temps des élections municipales nous permettra de le faire en transparence et en fidélité avec nos engagements pris en 2014.

 

Je veux simplement dire que, malgré les difficultés d’une communauté urbaine qui n’a pas été à la hauteur des attentes et à travers notre promesse tenue de ne pas augmenter les impôts, et nous tiendrons la même promesse à l’avenir, nous avons réussi je le crois à trouver les moyens nécessaires à la première étape d’un temps indispensable de restructuration, de réhabilitation, de rénovation et de construction d’équipements dont Montceau avait tellement besoin.

 

Un budget, c’est la photographie d’une ambition, c’est l’exécution sur une année d’un programme qui se sera étalé sur 6 années et je l’espère au delà au service d’un projet global.

La déclinaison et la mise en forme de ce projet, elles ont été rendues possibles grâce à l’implication des élus qui m’ont entourée et qui ont donné tant de leur temps et de leur engagement, de leur engouement aussi à servir une cause commune que je veux ce soir les remercier et en particulier ceux pour lesquels ce sera vraiment le dernier conseil, parce qu’ils l’ont décidé ainsi.

 

Et puis ce projet il a été aussi mis en musique, un peu comme une partition, à la faveur de l’implication des services et des ressources humaines de la Ville qui en ont compris les enjeux.

 

Je veux leur dire, aux services financiers en particulier ce soir au moment de voter ce budget, mais au delà à l’ensemble des services et des agents, qui, individuellement et collectivement, ont répondu présents, notre pleine et entière gratitude.

 

Ils sont aussi l’image de la Ville, sa vitrine parfois.

Qu’ils en soient remerciés.