Autres journaux



vendredi 21 février 2020 à 06:38

Mouvement Social : Manifestation intersyndicale du 20 février

Les retraites et Leclerc



 



 

Ce jeudi était organisée une onzième manifestation de contestation de la réforme des retraites. Un peu plus de 200 manifestants s’étaient regroupés place de la Mairie à Montceau-les-Mines, avant d’entamer le traditionnel défilé.

Cette marche a conduit le cortège jusqu’au magasin Leclerc où ont eu lieu les prises de paroles. Selon les organisateurs cet arrêt est symbolique. En effet, les premières prises de paroles se sont concentrées sur le contexte interne au magasin.

Un délégué syndicale CGT prend la parole : « Nous sommes ici pour dénoncer les pratiques brutales envers les salariés et particulièrement envers Martine ». La CGT Leclerc conteste ainsi le licenciement d’une salariée. Le syndicat estime cette procédure comme étant abusive et le fait savoir lors de cette manifestation. La déléguée syndicale parle de 90 départs de l’entreprise en deux ans. Ce chiffre prouve, pour elle, « la brutalité du management ». Elle ajoute : « une majorité des salariés soutiennent Martine, mais ne sont pas là par peur des représailles ». Pour elle, le magasin cherche à « empêcher la liberté d’expression », « Aujourd’hui c’est bosse, tais-toi ou prends la porte ».

Les discours d’autres représentants de la CGT ajoutent qu’une personne de la direction du magasin se trouve engagée sur une liste dans le cadre des élections municipales. Pour le syndicaliste prenant la parole le management du magasin est « féodal ». Aussi, il estime « indigne de se présenter devant les électeurs sans que ceux-ci sachent pour qui ils votent ».

Femmes Solidaires s’est également exprimé pour un discours a portée nationale. Elles entendaient défendre les personnels hospitaliers « qui meurent dans l’exercice de leurs fonctions ». Hommage à une infirmière poignardée dans le cadre de son métier. Les militantes s’indignent également du refus de Richard Ferrand, président de l’Assemblée Nationale, d’observer une minute de silence dans l’hémicycle.

La CGT s’exprime alors sur la réforme des retraites. Le représentant tient à féliciter les manifestants pour le presque trois mois de mobilisation. Il rappelle que si la grève n’a pas réussi à se généraliser : « La résistance est toujours là ». Le discours cherche à garder les troupes mobilisées: « On ne lâche rien », « Rien n’est joué ».  La CGT assure de son soutien les entreprises locales Eolane et Konecranes, menacées de fermeture. De plus, il est rappelé qu’une antenne de l’inspection du travail vient de fermer et que les menaces se font de plus en plus pressantes sur l’antenne de la CPAM et des impôts. Ainsi, toutes ces problématiques qui participent « d’une politique de désertification du bassin minier », s’ancrent, pour le syndicat, dans la politique globale du gouvernement.

Le cortège reprend la route au son de « Leclerc Antisociale ». Une manifestation qui visait à mêler considérations locales et nationales. Une nouvelle assemblée générale est prévue lundi prochain à 18h au syndicat des mineurs. L’objectif est d’envisager les futures actions du 27 février.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour publier un commentaire.


» Se connecter / S'enregistrer




Un commentaire sur “Mouvement Social : Manifestation intersyndicale du 20 février”

  1. etoui dit :

    Mais pourquoi s’en prendre aux grandes surfaces de Montceau-les-Mines ….ha oui j’avais oublié , ce sont les mauvais capitalistes ..il vaut mieux le système type Corée du Nord, Cuba, Venezuela c’est certainement mieux !