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lundi 2 mars 2020 à 06:41

Montceau : Union locale CGT

La CGT et les retraites Comment financer l’amélioration de notre système de retraite actuel ? 1/5





Communiqué :

« La CGT propose un ensemble de propositions revendicatives sur le dossier retraite. Ces propositions s’appuient sur des valeurs de justice sociale, prennent en compte la réalité des situations professionnelles, et comportent des mesures de financement conjuguant amélioration de l’emploi, des salaires, égalité femme/homme,reconnaissance des qualifications et garanties collectives sur le long terme. 5 articles pour évaluer ces propositions.

Conquérir un haut niveau de droits à la retraite nécessite :

• un accroissement de la part des richesses créées par le travail consacré à leur financement ;

• de renouveler le contrat entre les générations, garantissant, dans le cadre de la répartition, le droit à une retraite pour tous les salariés dès 60 ans, avec un revenu de remplacement qui permette de vivre dignement ;

• un taux de remplacement au minimum de 75 %, et en aucun cas inférieur au SMIC doit être assuré quel que soit le régime de retraite et reposer sur l’ensemble de la rémunération ;

• l’évolution de la pension doit être indexée sur le salaire moyen ;

• la décision du départ en retraite doit rester le choix individuel du salarié ;

• un droit à départ à taux plein anticipé en retraite pour les salariés ayant exercé des travaux pénibles et astreignants doit être reconnu dans tous les régimes ;

• le droit au départ à la retraite à taux plein, pour les personnes en situation de handicap, doit être amélioré ;

• la garantie et la pérennisation du système solidaire de retraite fondé sur la répartition passent par le financement nécessaire à chaque régime ;

• une gestion démocratique du système de retraite et des régimes qui le constituent.

Les propositions revendicatives de la CGT : Les salaires à retenir et la base des droits :

• dans le régime général, le calcul de la pension doit se faire sur les dix meilleures années. Ce qui exclura une
grande partie des années de plus bas salaire, de précarité, de chômage, de maladie…

• dans la fonction publique et le secteur public : 75 % du dernier salaire ou du dernier indice, réévalué avec
l’intégration des primes ayant un caractère de complément de salaire dans le traitement indiciaire ;
Pour l’ensemble des régimes :

• l’indexation des salaires retenus pour le droit à retraite doit se faire sur l’évolution du salaire moyen ;

• l’ensemble des rémunérations (toutes les primes, l’intéressement, la participation…) doit être soumis à cotisation et permettre de constituer des droits pour la retraite ;

• les périodes d’arrêts de travail pour maternité, accident de travail et maladie professionnelle doivent être
considérées comme périodes travaillées avec la prise en compte du salaire reconstitué ;

• pension de réversion à hauteur de 75 % de la ou des pensions du conjoint, pacsé ou concubin, décédé, sans
condition d’âge ni de ressources, amélioration de l’allocation veuvage ;

• la revalorisation des pensions doit se faire sur la même base que l’évolution du salaire moyen. Cela permet
d’assurer la solidarité intergénérationnelle en faisant profiter les retraités autant que les actifs, des gains de productivité. C’est aussi le seul moyen d’empêcher un décrochage du niveau de vie des retraités par rapport aux
actifs.

 

La durée de cotisation exigée pour percevoir le taux plein de pension doit tenir compte :

 

• de la réalité des durées d’activité professionnelle ;

• des périodes d’études après 18 ans ; celles-ci doivent être validées par une cotisation forfaitaire (comme la
cotisation assurance maladie des étudiants) ;

• des périodes de première recherche d’emploi : validation dès l’inscription à Pôle emploi. Ceci doit permettre à la
grande majorité des salariés du public, comme du privé, d’obtenir une retraite complète à 60 ans (avant la prise en compte des spécificités des métiers) ;

• L’âge de 60 ans doit bien demeurer le repère collectif associé au droit à la retraite. Mais la date de départ en retraite doit rester le choix du salarié ;

• Cela nécessite que soit assurée la garantie de l’emploi à tous les salariés (du public comme du privé), y compris aux salariés les plus âgés ;

• Un véritable choix suppose également des revenus en activité comme en retraite corrects, et des conditions de travail décentes. Les départs anticipés en retraite doivent être confortés ou reconnus dans chacun des régimes ;

• pour les salariés ayant été exposés aux conditions de travail pénibles, insalubres ou à risques, il est nécessaire de tendre à l’égalité d’espérance de vie en retraite en bonne santé »

 



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2 commentaires sur “Montceau : Union locale CGT”

  1. etoui dit :

    Avec une dette de 13 milliards d’€ dans le système des retraites faire croire à 60 ans n’est pas crédible , avec une dette de 99% du PIB 2200 Milliards dont plus de 700 pour le social. Le gouvernement actuel
    sauve le système. Stopper ce projet de retraite demandée par certains syndicats et la FI c’est sûr l’enfoncer encore plus en le tuant…M Fillon proposait 65 ans dès son arrivée , pas en débat 2 ans après qui devient ingérable et donc 49-3 ….et les élus de droite actuels ils disent quoi aujourd’hui ? …65 ans et vite pour sauver le système. Mme lepen propose 60 ans sans argent ce qui est bien pour être élue mais c’est tout . Comme son ami italien Salvini qui a proposé 60 ans , et c’est toujours 67 ….car quand il a fallu parler financement ….pas de sous … alors..on fait quoi …des manifs
    Oui, on est en démocratie c’est normal et c’est bien mais soyons responsable et proposons du réel , comme vous le faites pour les métiers pénibles par exemple .

  2. LibEgFra dit :

    Je voudrais simplement dire que vous avez non pas un wagon de retard mais c’est un train de retard .Car plutôt de dire non à tout , il aurait été plus judicieux d’aller dans les réunions pour discuter du nouveau projet de loi.Vous faites référence à un texte qui est obsolète et qui endette la France d’année en année. Il était temps qu’un Président se bouge.