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mardi 3 mars 2020 à 09:38

Montceau : Union locale CGT

Pour ne pas traiter de la pénibilité 2/5 Pour la CGT le travail est central





Communiqué :

« Emploi des seniors pénibilité Un SIMULACRE DE CONCERTATION

• La course à la compétitivité provoque intensification et densification du travail. Si la santé des salarié-e-s se dégrade à cause des risques du travail et aussi du fait qu’elles et ils sont empêché-e-s de faire un travail de qualité ;

• Les méthodes de « management », pour une productivité maximale, entraînent inévitablement un mal-être au travail qui nuit à la santé ;

• Le mal travail coûte 4 points de PIB, soit 100 milliards d’€ !L’augmentation massive des risques psychosociaux, des accidents de travail, des maladies professionnelles (amiante, plomb, produits chimiques…) ou encore des
catastrophes comme AZF, Lubrizol sont dues à des organisations du travail sous-traitées en cascade ;

• Pour la CGT, il importe d’affirmer fortement les liens entre les enjeux du travail et de la santé, intégrant la création d’un nouveau statut du travail salarié et sa « sécurité sociale professionnelle ». Cette dernière doit permettre de rompre avec les notions de perte d’emploi et d’indemnités compensatrices au profit d’une conception de maintien dans l’emploi, de formation, de continuité et de progression de carrière ;

• Cette proposition s’intègre aujourd’hui dans notre revendication d’un Code du travail du 21ème siècle renforçant
les droits des travailleurs.

L’emploi des « Séniors »

 

• La CGT réfute la logique libérale qui qualifie les salarié-e-s âgé de 45 ans et plus de Séniors ;

• La question de l’emploi des salarié-e-s expérimenté-e-s est un véritable enjeu de société, à l’heure où notamment la baisse du temps de travail a permis à l’espérance de vie d’augmenter.

Pour la CGT 

• avant 60 ans, les salariés doivent pouvoir bénéficier de conditions de travail et de rémunérations, de formation professionnelle tout au long de leur vie leur permettant d’être en emploi jusqu’à l’âge de liquidation de leur retraite. Cela doit notamment passer par une réduction du temps de travail tout au long de la carrière pour toutes et tous.

 

• à partir de 60 ans, ils doivent pouvoir ouvrir des droits à une retraite en bonne santé, ou de bénéficier de mesures de départ anticipé à la retraite à taux plein dès 55 ans, grâce à de véritables dispositifs de reconnaissance de la pénibilité par métiers.

La reconnaissance de la pénibilité

 

La CGT revendique :

• Que l’exposition à la pénibilité soit déterminée à partir de la réalité des conditions de travail spécifiques à chaque métier, avec des garanties collectives sans des seuils inaccessibles à la quasi-totalité des travailleurs ;

 

• Un départ anticipé jusqu’à 5 ans avant 60 ans, avec un trimestre d’anticipation par année d’exposition, et jusqu’à 10 ans pour certains métiers. Le calcul de la pension doit aussi être abondé d’un trimestre supplémentaire par année d’exposition, pour permettre un véritable droit au départ anticipé ;

• Dans la Fonction publique, le maintien et l’amélioration du « service actif » pour tous les agents exposés à la pénibilité et à la dangerosité du fait de leurs missions de service public ;

• Le maintien des dispositifs de départ anticipé propres aux régimes dit « spéciaux », qui correspondent à des contraintes de service public et d’intérêt général ;

• L’intégration des dispositifs de sortie de l’emploi créés par des accords spécifiques du secteur privé dans un dispositif général de départ anticipé jusqu’à 5 ans pour pénibilité. »

 

 



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