Ce mardi avait lieu la journée nationale de la Mine et des Mineurs. Le 10 mars commémore ainsi la catastrophe de Courrières.

 

La catastrophe de Courrières est la plus grande catastrophe minière européenne. Elle fit 1099 morts le 10 mars 1906. Elle tire son nom de la Compagnie des Mines de Courrières qui exploitait des mines dans la région du Nord-Pas-de-Calais. Le 10 mars est donc aujourd’hui une date permettant de rendre hommage à tous les travailleurs, tous les mineurs qui ont péri dans les puits lors d’explosions ou à cause de conditions de travail terribles.

 

Pour Montceau, c’est l’occasion de déposer une gerbe en lieu de la plaque commémorative de la catastrophe de Plichon mais également de se recueillir devant le monument en face de la Mairie.

 

Suite à ces moments de recueillement, un moment d’échange était organisé dans la salle d’honneur de la Mairie. L’occasion pour Mr Lucet de revenir sur les éléments de la catastrophe de Plichon. Etait-ce un coup de grisou ? A priori pas exactement. Selon les différents intervenants, dont Robert Wattebled, l’explosion serait due à l’inflammation des poussières et à un défaut d’arrosage. Aussi le syndicaliste rappelle que les responsables de cette catastrophe « s’en sont bien tirés ». Il revient également sur le transfert des archives de l’Union locale CGT aux archives départementales. Il explique ainsi que ce fond documentaire contient beaucoup de documents sur cet événement. Il rappelle également que ; selon lui, l’Union Locale avait envisagé de donner ces archives à la Mairie de Montceau il y a plusieurs années : « Mais ils n’en n’ont pas voulu ».

 

Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau, rend hommage à tous les mineurs qui ont perdu la vie dans les différentes catastrophe et elle énonce l’idée de profiter de journée comme celle-ci pour sortir certaines archives et impliquer des scolaires dans ce travail de mémoire.