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lundi 7 septembre 2020 à 03:26

Commémoration de la Libération de Montceau-les-Mines 

Pour une mémoire plurielle ?



 



 

Les différents temps forts de cette cérémonie ont été conduits par Gilbert Clément, ancien combattant, et orchestrés par Gérard Gronfier, Maire-adjoint chargé de la Tranquillité publique, de la Sécurité et des Anciens combattants.

La cérémonie de ce 76ème anniversaire de la libération de Montceau-les-Mines a débuté au monument des fusillés en présence de nombreuses personnalités.

Gilbert Clément a rappelé en quelques mots la bataille de Galuzot qui a conduit à la libération de la ville. Puis Victoria Guilloux a chanté la Marseillaise et le Chant des Partisans avant les divers dépôts de gerbe.

 

Puis le cortège s’est dirigé à la stèle  du boulevard De Lattre pour de nouveaux dépôts de gerbes pour rejoindre le monument aux morts, place de l’église où la Maire, Marie-Claude Jarrot, dans un discours inattendu, reprend l’histoire de Marcel, extraite d’un ouvrage relatant la vie montcellienne, « J’ai compris que plus rien ne serait comme avant… ». Cette guerre fut un drame absolu… Un conflit qui a produit de la résignation, de l’abandon, de la collaboration ou de la résistance !

Il s’agissait de sauver la liberté… Elle rappelle le rôle des femmes qui transportaient documents, vivres et munitions pour les maquisards.

Que dire de ce groupe de résistants polonais, défendant le territoire entre Marigny, Montceau et Montchanin-le-Haut et de ce caporal Guzik qui accrochera le 1er septembre 1944, le drapeau  polonais au clocher de l’église Notre Dame.

 

Le 6 septembre, ce sont bien des résistances diverses  qui redonneront la liberté à Montceau, à la France. On parle donc d’une mémoire française, d’une mémoire plurielle et vivante pour une cohésion nationale et locale.

« Il n’y a qu’une seule voie : celle de l’exigence. La force de l’esprit est la seule boussole qui doit nous animer ! »

  1. C Jarrot avance et cite Rosa Luxembourg : « La liberté, c’est toujours la liberté de l’autre. »

 

Il y a 76 ans !  Les témoins seront de plus en plus rares… Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas, que nous ne nous souvenons pas…

 

Elle poursuit en citant le poète palestinien Mahmoud Darwich : « Espoir que nos poètes verront la beauté de la couleur rouge dans les roses plutôt que dans le sang »

et d’ajouter « Nous souffrons d’un mal incurable qui s’appelle l’espoir. Merci de porter avec nous le fardeau de cet espoir. »

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






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