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mardi 13 octobre 2020 à 14:56

Social « Il fait 800 kilomètres pour alerter les salariés.. »

Alain SCHLEICH, le secrétaire CSE d'Eolane Montceau



 



 

Une action qui a impressionné nos confrères de Douarnenez : le Télégramme et Ouest France…

 

 

Communiqué

 

« 12 octobre 2020

 

Après un long voyage de 800 km parcouru sur 4 jours avec un fourgon d’antan – la nostalgie permet parfois de bons sursauts –une nouvelle journée s’est déroulée au contact de collègues, cette fois d’Eolane-Douarnenez. Deuxième étape du périple des sites français de ce groupe international qui s’en prend sans scrupule à nos emplois et à notre système de protection sociale, dont les AGS.

 

Dans ce site du Finistère, le client principal est Airbus. La spécialité est de produire des systèmes de communications encryptés, autant dire de haute technologie. Le contact est facile, bien que ce soit pour beaucoup notre première rencontre. Tout comme Roncq et Montceau, nous sommes issus de grands groupes et nous partageons une histoire d’avant et après la désindustrialisation.

 

Le comité d’accueil est au complet. Une longue réunion aura lieu dans les locaux du CE. Ensuite ce sera la distribution des tracts à la sortie des salariés. Le lendemain, une entrevue avec Madame la Maire permettra d’échanger sur le déroulement visible de la stratégie voilée du groupe Eolane, aussi sur les hypothèses d’avenir des six autres sites de production.

 

Pour le moment, c’est la méthodologie expéditive et scandaleuse visant le site de Montceau-les-Mines qui fait l’objet de toutes les attentions. Comment comprendre le renvoi des coûts des restructurations sur la collectivité au profit d’un groupe qui vise sa prospérité ?

 

Le message passe d’autant plus facilement que chacun se sent concerné. Dans une période sans repères pour les salariés, tous se sentent menacés. La compassion avec le sort des collègues de Montceau est fusionnelle tant cela force à ouvrir les yeux sur les conséquences bien réelles des manœuvres en cours.

 

Quelle suite, quelle vitesse avant d’autres victimes, et combien ? S’il ne nous est pas possible de répondre à ces questions, en revanche il est primordial de considérer ces risques et d’avoir une vision partagée de la situation globale.

 

S’indigner et agir collectivement pour empêcher la poursuite des abus devient une nécessité que chacun pourra désormais comprendre. Ralentir le cortège des injustices est de notre responsabilité collective, à nous tous, salariés d’un groupe en errance.

 

La presse était présente, liens ci-après :

 

https://www.letelegramme.fr/

 

https://www.ouest-france.fr/bretagne/

 

Alain SCHLEICH
Secrétaire CSE
Eolane Montceau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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