« Chers lecteurs, nous allons faire un petit bond en arrière, de quelques années. Avant, lorsque vous décidiez de changer de mobilier, il suffisait de grimper dans votre voiture et de vous rendre dans l’un des deux « grands » magasins (excentrés) de meubles et d’électroménager de la ville. Vous faisiez votre choix, payiez la facture et on vous vous dirigeait vers le dépôt du magasin récupérer votre ou vos achats. Bien !

 

Nous voici revenus en octobre 2020. Comme la plupart des personnes, lorsque vous souhaitez faire un achat, vous aimez bien repartir avec.

 

Votre serviteur, comme tout un chacun, a des envies de changement concernant le mobilier de la maison qui, entre nous soit dit, est un peu passé de mode.

 

Transport dans les lesdits magasins il y a trois semaines pour y acquérir une bibliothèque en escalier, bel et bien en exposition sur place dans l’un d’eux. Après avoir attendu un vendeur occupé ailleurs pendant une bonne quinzaine de minutes, je lui fais part de mon souhait d’acquérir ce meuble.

 

Il me prie de le suivre à son bureau où il clapote sur son ordinateur. Avant de m’annoncer, la bouche en cœur, que ma bibliothèque ne sera disponible que dans…8 semaines ! « Et vous ne vendez pas le modèle d’exposition si vous n’en avez pas en stock ? » lui ai-je-demandé. « Ah ben non ! Ce n’est pas possible ! » a été sa réponse. 

 

Je lui rétorque que dans ce cas, je vais aller voir ailleurs pour cet achat.

 

Deuxième arrêt deux minutes plus tard chez le concurrent où je repère une autre bibliothèque. Après avoir tourné pendant 10 mn dans le magasin à la recherche d’un vendeur (pourquoi sont-ils si peu nombreux ?) deux hommes, costume-cravate, s’approchent de moi pour s’enquérir de ma recherche : « Je souhaite acheter cette bibliothèque. Est-elle disponible ? ». Là aussi, transport vers l’ordinateur et la réponse tombe : « Nous ne l’avons pas en stock, elle sera disponible dans 6 semaines ! ».

 

Harffff !

 

La moutarde commençant à me monter au nez, je sors de la boutique quelque peu énervée !

 

Résultat : j’ai trouvé la fameuse bibliothèque dans une grande ville, sans problème.

 

Pas rancunière, une semaine après, je retourne chez les deux commerçants précités, cette fois pour un bahut. Me disant que je n’avais pas eu de chance avec ma bibliothèque mais que ce serait bien le diable si cela se renouvelait avec ce bahut.

 

 Las ! Même demande, même punition, le bahut convoité n’est pas en stock ! Et celui-ci ? Non plus ! Pas avant 7 semaines !

 

Retour à la concurrence. « Ce bahut ? Ok… ». Je frétille de joie ! Avant de déchanter : « Ok ! mais dans …12 à 15 semaines !!!!

 

Et je demande enfin à ce vendeur pourquoi le magasin n’a pas de stock et pourquoi les délais de livraison sont si longs ? Et il me répond que c’est la faute de la Covid et des transporteurs.

 

Pourtant, à Dijon par exemple, la pandémie sévit aussi et les magasins sont livrés ! Pourquoi pas à Montceau ? Se rendent-ils compte des ventes qu’ils perdent avec ce système ? Car j’ai discuté avec d’autres clients et avec mes collègues, et (ouf !) je ne suis pas la seule à me plaindre de cet état de fait.

 

A moins que…ce manque de stock (l’un des deux magasins en question est par ailleurs en train de…déstocker massivement, mais sans stock apparemment !) ne cache autre chose : une fermeture par exemple ?

 

Bref ! C’est à n’y rien comprendre…

 

 

 

 

 

Photo d’illustration