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lundi 2 novembre 2020 à 05:58

Montceau-les-Mines : Quel avenir pour le Sport et la Culture ?

Le Centre de danse Nilda Dance et la salle de sport l’Orange Bleue : quand la colère s’affiche !



 

 



 

Nous avons rencontré ce dimanche, les dirigeants du Centre Nilda Dance et de l’Orange Bleue qui souhaitent se faire entendre pour défendre leurs établissements de Culture et de Sport.

 

Céline Lagrue, directrice du centre de danse Nilda Dance basé sur la zone Sainte Elisabeth au Bois du Verne et Cédric Defois, gérant de la salle de sport l’Orange Bleue ont  fermé leurs portes en raison du confinement.

 

C’est avec amertume que ces deux entrepreneurs de la Culture et du Sport ont reçu ces nouvelles injonctions liées au confinement.

 

 

Céline Lagrue a affiché son état d’esprit sur les murs de son établissement : des banderoles ont été installées qui montrent l’incompréhension et le désarroi d’une telle situation.

 

Ces deux professionnels souhaitent par leurs propos mettre en avant l’expression simple de la volonté de poursuivre leur  travail et de faire vivre la Culture et le Sport et les métiers associés.

 

« Nous avons été de bons élèves, nous avons appliqué toutes les consignes, mis en œuvre des protocoles sanitaires stricts, et cependant nous sommes toujours les premiers fermés et les derniers autorisés à rouvrir.

On ne comprend pas les inégalités de traitement qui existent. C’est le règne de l’incompréhension et de l’incohérence. »

Ces deux professionnels ont peur et ont d’énormes craintes pour l’avenir. Cela représente 5 salariés pour le centre de danse et  4 coachs +1 pour la salle de sport  au chômage partiel.

 

« Les restaurateurs ont Philippe Etchebest comme porte-parole, les petits commerçants ont les municipalités, la Culture et le Sport, on n’est pas représenté. On ne nous entend pas. On applique tout et derrière, sans explication ni justification, on nous jette, on est les oubliés sans avenir ni projections.

Qui pourrait porter notre parole et auprès de qui pour être entendu ? »

 

On connaît notre clientèle. On maîtrise notre fréquentation et on est capable de gérer le flux. On est formé. On sait gérer nos entreprises avec les contraintes sanitaires qui s’y rapportent. On peut encore renforcer nos protocoles sanitaires.

Nos adhérents aspirent à venir chez nous. Ils sont fidèles et en éprouvent le besoin.

Ils ne désirent pas que leur quotidien se résume à aller à l’école ou au boulot et ne plus avoir de loisirs. Nos activités sont également gages d’équilibre. »

 

Céline Lagrue précise que pour ce confinement elle ne fera pas de séances virtuelles.

La danse est un art vivant qui se pratique dans l’échange avec les autres. Le virtuel ne peut pas prendre le relais et supplanter le vrai, le vivant et la pratique dans un lieu dédié à cette activité.

De son côté, l’Orange Bleue se place dans une autre démarche et donnera accès à des cours en visio pour conserver la forme physique, la tonification, … de ses adhérents.

D’ailleurs, des passerelles seront mises en place pour les Nilda danseurs puisqu’un partenariat entre les deux structures a été mis en place cette année.

 

« On est désabusé, on comprend bien qu’il faille lutter contre la COVID mais en gérant la situation avec un discours clair et en mettant en place des règles simples et efficaces. On a besoin de vision, de visibilité ! »

 

« Le Sport et la Culture ne sont pas les problèmes, ce sont les solutions ! »

 

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 






2 commentaires sur “Montceau-les-Mines : Quel avenir pour le Sport et la Culture ?”

  1. nono71 dit :

    Quand on dit le sport c’est la santé? de tout coeur avec toi Cedric courage.

  2. Cepafo dit :

    Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…