Ce lundi soir, Marie-Claude Jarrot, Maire de Montceau-les-Mines présidait une cérémonie en l’honneur des 50 ans de la mort du général De Gaulle, en présence de Gérard Gronfier son premier adjoint et d’autres membres du conseil municipal. La suppléante du député était également présente ainsi que des compagnons et gaullistes pour rendre honneur au libérateur de la France et ancien Président de la République.

C’est Gérard Gronfier qui a ouvert la cérémonie, une cérémonie officielle. Il a rappelé le lien étroit entre la ville de Montceau et le général : André Jarrot, un compagnon de la libération et ancien maire de la ville, aussi des histoires plus intimes et la présence d’un membre de la famille pendant une période dans la commune.

 

Puis plusieurs gerbes ont été déposées sur le monument proche du foyer des Peupliers.

 

C’est enfin Marie-Claude Jarrot qui a pris la parole pour remercier chacun de sa présence « dans cette période si difficile pour la commune. » Elle a ensuite prononcé un discours pour rappeler à la mémoire de chacun le Général De Gaulle : « Si les circonstances avaient été plus normales, nous aurions fêté, célébré les 50 ans de la disparition de ce grand homme avec plus de faste. Nous avions abordé plus de manifestations. Ce n’est que partie remise. Je vous promets que nous irons ensemble – quand nous serons sortis de cette crise sanitaire – à Colombey. Nous avions prévu des conférences, des expositions. Nous n’avons pas pu en tant que ville médaillée de la Résistance nous rendre à Colombey. »

 

Et de poursuivre à propos du Général :

« De Gaulle, ce sont quelques pages si fortes du roman français. Il avait un destin le poussant à écrire l’histoire de son pays, de la France, d’une certaine idée de la France. Je me souviens de ce moment où il est décédé. J’étais adolescente. Je me rappelle de la peine immense d’un de ses compagnons : mon père. Il reste l’homme providentiel, pétris de doutes, un homme d’orgueil, d’une ténacité, d’une énergie, voire d’un entêtement. »

 

Marie-Claude Jarrot continue son propos soulignant un homme porteur de valeurs, de principes, un héros national.

 

« 50 ans plus tard, définir le gaullisme est difficile. C’est être pragmatique avec des valeurs. C’est dire oui et savoir dire non. De Gaulle dira non à Pétain, à une idéologie, dira un non à travers une voix sans visage, qui concourra à faire la voix du 18 juin, d’une confiance retrouvée, qui n’était pas acquise à son arrivée en Angleterre. […] De Gaulle n’était pas confiant par nature. Il participera à rétablir cette confiance en France. Il dira oui à l’ordre de la libération en 1940. Oui à la médaille de la libération française, oui au vote des femmes, oui à la sécurité sociale, oui à l’adoption d’une nouvelle constitution, oui plus tard à l’autodétermination du peuple d’Algérie. »

 

Marie-Claude Jarrot a conclu la cérémonie en remerciant chacun de sa présence et en invitant les personnes présentes à prendre bien soin d’elles.

 

EM