Ce mercredi à Montceau se sont déroulées les cérémonies du 11 novembre qui commémoraient le 102ème anniversaire de l’Armistice de 1918.

Une journée de recueillement dans le respect des gestes barrières,  sans défilé et sans public, dans un premier temps au monument de Bel Air, place des Groupes Francs de la résistance puis  au monument aux morts, place de l’église.

 

 

Au monument aux Fusillés

La délégation d’élus montcelliens, les corps constitués et les Anciens Combattants  se sont retrouvés au Monument aux Fusillés de Bel Air, ainsi que le député Raphaël Gauvain et sa suppléante Caroline Ghulam Nabi, et plusieurs membres du Conseil Municipal et représentants d’Associations d’Anciens Combattants.

 

Michel Baussier a conduit la cérémonie et appela aux dépôts des différentes gerbes.

 

Au monument aux morts de Montceau

Gérard Gronfier, Maire Adjoint chargé des Anciens Combattants a lu le message de la secrétaire d’État, Geneviève Darrieussecq.

 

Après les dépôts de gerbes ont retenti la sonnerie aux Morts et la Marseillaise.

 

Marie-Claude Jarrot a prononcé un discours dans lequel elle rend hommage aux morts pour la France. Elle évoque également la situation « de la guerre sanitaire » du moment et les attentats perpétrés sur notre territoire ces semaines passées.

 

« Les chiffres sont glaçants, des familles brisées, un carnage qui n’épargna personne. »

Elle rappela également le rôle des femmes durant cette période de guerre.

« Commémorer pour ne pas oublier !  Il ne faut en aucun cas priver du passé notre jeunesse, à l’heure où certains voudraient restreindre nos libertés.

Il s’agit d’être défenseurs de la République, libre de son destin. C’est le lien qui nous unit à notre mère Patrie, la France, une mère de sang ou adoptive, l’attachement charnel à nos valeurs. L’Histoire est l’Histoire, la Mémoire d’un peuple, apprenons-là et soyons en fiers ! »

 

La Maire salue le travail des enseignants qui oeuvrent quotidiennement et qui luttent contre l’oubli. « C’est avec l’intelligence que l’on combat les préjugés. L’actualité difficile nous donne des responsabilités. »

 

Elle conclut « Pour les soldats d’hier, ces hommes de devoir, pour ces combattants d’aujourd’hui, soyons à la hauteur, sur le chemin de demain… »

 

 

J.L Pradines