Seize organisations ont appelé à un rassemblement unitaire, ce samedi 16 janvier à 9h30, sur le parvis de l’hôtel de ville  contre « la loi  Sécurité globale et les autres textes liberticides ».

La cinquantaine de participants ainsi qu’une délégation d’élus de la ville se sont rendus au monument  des victimes de la mine pour un dépôt de gerbes afin de rendre hommage aux victimes de la catastrophe du puits Plichon, survenue le 16 janvier 1958.

 

Puis, Robert Wattebled, secrétaire général de l’union locale de la CGT, a resitué le caractère et le contexte de cette manifestation : le retrait partiel ou total du projet de loi « Sécurité Globale ».

 

Le collectif #StopLoiSécuriteGlobale, composé de plus de 70 organisations, poursuit ses initiatives  pour obtenir la suppression des mesures liberticides du projet Sécurité Globale » et  du schéma national du maintien de l’ordre (SNMO), véritables atteintes à la liberté de manifester mises en place « par un gouvernement en marche vers un état policier. »

 

 

Dans un contexte local où l’emploi est fortement dégradé, les citoyens, les militants, les élus, doivent pouvoir manifester, faire valoir leurs droits et exercer leurs mandats  sans être entravés ou réprimés.

 

« Face à la destruction du système social solidaire, il est plus que nécessaire de se battre pour les libertés et les droits collectifs, sans libertés, il n’y a pas de droits. Sans droits sociaux, pas de libertés. »

 

Le défilé initialement prévu a finalement été annulé.

 

 

J.L Pradines