Une soixantaine de personnes s’étaient rassemblées ce samedi matin, au kiosque place de la mairie, pour célébrer avec deux jours d’avance le 8 mars, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, à l’appel de Femmes Solidaires, de la CGT, du PCF, de la Ligue des Droits de l’Homme, …

 

Une matinée placée sous le signe des revendications salariales, sociales et sociétales… rythmées par les chants de la Mère en Gueule qui ont apporté un air de liberté et une bouffée d’oxygène printanière en cette période si particulière !

Comme l’a souligné R. Wattebled pour la CGT,  les femmes sont omniprésentes dans les mouvements féministes et portent leurs revendications dans les cortèges des différentes manifestations dans tous les pays du monde, contre l’injustice économique et sociale. Il ajoute que la CGT s’associe à toutes les luttes des femmes dans tous les secteurs de la société.

Que dire de Macron, lorsqu’il annonce que les femmes seront les premières gagnantes de la réforme des retraites ? « Ce grand bavard aux allures de premier de la classe ne sait pas ce que c’est que de vivre avec un SMIC ou avec une pension de 700€ ! Il ne connaît rien de la réalité de ses concitoyens. »

L’émancipation ne doit pas être un vain mot. Il encourage les femmes à s’engager dans toutes les instances pour faire avancer leurs revendications !

 

Pour sa part, Michèle Juillot, présidente de Femmes solidaires Montceau-les-Mines revient sur l’égalité au travail,  l’égalité salariale qui sont encore à gagner pour les femmes, celles qui bien qu’indispensables restent souvent invisibles et sous payées !

 

Elle indique que le 8 mars, syndicats et associations féministes appellent à une grève féministe pour exiger l’égalité au travail comme dans la vie, pour lutter contre les discriminations au travail et les violences faites aux femmes.

« Le féminisme, ce n’est pas la guerre des sexes, ce n’est pas l’inversion des rapports de domination. Nous voulons juste une société égalitaire. 

Car sans les femmes, le monde s’arrête. On ne veut plus attendre ! »

 

 

J.L Pradines