Ce jeudi 6 mai, a eu lieu dans les locaux d’AGIRE, une présentation du métier d’assistant médical en médecine générale. Un métier tout à fait nouveau qui ouvre de beaux horizons aux volontaires, puisque 4 000 postes seront ouverts en France, dans un avenir proche.

AGIRE a souhaité mettre en avant un métier innovant, inscrit dans le projet de loi « Ma santé 2022 : l’assistant médical en médecine générale ».

Sur place, Cécilia Alves, chargée de relations entreprises à la Mission Locale et Fatima Lahmar, chargée de relations entreprise au Plie. Et puis, en visioconférence, Stéphanie Chenavier, chargée de mission dans l’organisation du système de soins, rattachée à la CPAM de Mâcon, qui a assuré la présentation de ce métier.
Cette rencontre a permis aux publics en recherche d’emploi, accompagnés par les différents services d’AGIRE, de découvrir un nouveau domaine d’activité. Et pourquoi pas susciter des vocations ? Elle donne également aux personnes la possibilité d’avancer dans leur projet professionnel.

Favoriser un meilleur accès aux soins

Et ce jeudi, huit candidats et candidates étaient venus découvrir ce métier. Ainsi, la présence d’un assistant médical va favoriser un meilleur accès aux soins des patients. En effet, épaulé par un assistant médical, le médecin sera accompagné dans sa pratique quotidienne.

Ce qui lui permettra de se dégager de certaines tâches, par exemple administratives, et de libérer du temps médical. Il pourra donc recevoir davantage de patients. Et les assurés auront de leur côté, moins de difficultés à trouver un médecin traitant et à obtenir un rendez-vous, avec un spécialiste notamment, dans un délai raisonnable.
L’assistant médical assurera aussi de meilleures conditions d’exercice au médecin, qui pourra consacrer plus de temps aux soins et au suivi médical de qualité des patients.

Il s’agit également de rechercher davantage d’efficience, une meilleure prise en charge et un suivi amélioré. Car, engagé dans une démarche de coordination des soins, le médecin pourra plus facilement assurer la coordination et la continuité de ceux-ci, avec l’ensemble des autres acteurs de la prise en charge de ses patients.

Les missions de l’assistant médical

Le médecin choisit en toute liberté les missions qu’il veut confier à l’assistant médical. Cela dépend de sa pratique, de son organisation, de ses besoins propres.
Ces missions peuvent être par exemple, administratives avec accueil, création et gestion du dossier informatique patient, recueil et enregistrement des informations administratives et médicales, accompagnement de la mise en place de la télémédecine dans le cabinet.

Elles peuvent également être en lien avec la consultation : aide au déshabillage, prise de constantes, mise à jour du dossier patient (dépistages, vaccinations, mode de vie), délivrance de tests de dépistage, préparation et aide à la réalisation d’actes techniques.

Des missions d’organisation et de coordination : les assistants médicaux pourront remplir une mission de coordination, notamment avec les autres acteurs intervenant dans la prise en charge des patients.

Qui peut devenir assistant médical ?

L’assistant médical est une nouvelle fonction en cours de création. Il est accessible aussi bien à des profils soignants, comme les infirmières ou les aides-soignants, qu’à des profils non soignants, comme les secrétaires médicales.
Une qualification professionnelle est en cours d’élaboration, mais pour faciliter la mise en place et les premiers recrutements, elle ne sera pas exigible dans les premières années de fonctionnement du dispositif.

Formation

En revanche, l’assistant médical devra être formé ou s’engager à suivre une formation spécifique dans les deux ans après son recrutement, et avoir obtenu cette qualification professionnelle dans les trois ans.

Une qualification professionnelle est en cours d’élaboration. La formation sera accessible par l’intermédiaire de la VAE, aux secrétaires médicales déjà en poste, aux aides-soignants et infirmiers, mais aussi par la formation continue ou initiale, aux personnes sans expérience préalable.

Spécialités éligibles sur tout le territoire

Ceux qui pourront employer un assistant médical : médecins généralistes et spécialistes en médecine générale, pédiatres, gériatres, rhumatologues, dermatologues, endocrinologues, neurologues, ORL médicaux, gynécologues médicaux, internistes et médecins physiques et de réanimation, gastroentérologues, pneumologues, cardiologues, psychiatres et ophtalmologistes, médecine vasculaire, allergologie, médecine à expertise particulière.