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vendredi 11 juin 2021 à 06:35

Montceau-les-Mines : un film, une exposition, …

Rosa Parks au coeur d’un projet d’une résidence territoriale



 



 

Ce jeudi soir, l’Atelier du Coin a largement ouvert ses portes, une occasion à ne pas rater en ces moments de disette culturelle, pour la projection d’un film d’animation sur Rosa Parks et une exposition des éléments de réalisation de ce film, enveloppé par le son du piano de Jean-François Damezin.

Au départ, un projet avec Antipodes, l’Atelier du Coin et Labodanim pour une résidence territoriale avec l’école Rosa Parks de Gueugnon.
La crise du COVID a quelque peu dérangé le déroulement du projet, sa durée et les groupes d’enfants concernés.

 

Malgré toutes ces nouvelles contraintes, Chantal Madon, professeure des écoles a poursuivi le projet avec sa classe de CP.

L’objectif était de raconter l’histoire de Rosa Parks en réalisant un film d’animation.

 

Chacun à son niveau a pu se rendre compte de la quantité de travail à fournir pour aboutir à un film d’une durée de quelques minutes : tourner image par image à raison de 26 images par secondes…

Les enfants ont également fait tout un travail sur la voix avec les conteuses Delphine Descombins et Marie-France Marbach.

 

La situation sanitaire a conduit les intervenants et tous les participants à faire preuve de résistance pour s’extirper d’une situation qui paraissait impossible

Karine Mirallès de Labodanim, Thomas Héritier, les salariés de l’Atelier du Coin et bien entendu les enfants et parvenir ainsi, à une issue positive et un résultat à la hauteur de l’ambition.

 

De plus, dans les locaux de l’Atelier du Coin, sont exposés les éléments ayant servis à la réalisation du film : le strory board, des reconstitution de séquences avec le décor et les personnages, des gravures, des typo,…

 

L’Atelier du Coin, rue de St Eloi, sera ouvert vendredi 11 et samedi 12 de 14h à 18h et dimanche 13 de 14h à 17h pour que le public puisse voir tout ce travail.

 

Qui était Rosa Parks ?

 

Son nom est resté un symbole, celui de la défense des droits des Noirs dans une société gangrenée par la ségrégation raciale.

 

Rosa Parks est née en 1913 en Alabama.

En ce début de 20ème siècle, l’Alabama applique un racisme institutionnel, la doctrine « separate but equal » (séparés mais égaux), ce dernier autorise les États du Sud à imposer par la loi des mesures de ségrégation raciale.

Pour se rendre à l’école, la fillette fait donc le trajet à pied, car les bus sont réservés aux Blancs.

 

Le 1er décembre 1955, alors qu’elle a 42 ans, après une journée de travail, Rosa prend le bus pour rentrer chez elle. Elle s’assoit au centre du bus, sur une place réservée aux personnes blanches alors que Rosa est noire. À côté d’elle il y a trois voyageurs également noirs. Un blanc monte dans le bus et le chauffeur demande à Rosa et à ses voisins de laisser leur place pour les céder au nouveau voyageur. Selon les lois en vigueur les noirs ne peuvent voyager que dans le fond du bus, dans la zone qui leur est réservée. Les trois autres noirs obéissent aux ordres du chauffeur, mais Rosa Parks refuse de céder sa place. Le chauffeur appelle la police locale. Rosa Parks est arrêtée.

Elle est jugée et condamnée à une amende de 15 dollars. Elle fait appel du jugement.

 

Le jour de son procès, le 5 décembre 1955, les Noirs lancent un mouvement de boycott des bus de Montgomery pour réclamer la justice sociale. On remarque à la tête des manifestants Martin Luther King un jeune pasteur de 26 ans. Pendant 380 jours, des milliers de personnes refusent d’entrer dans un bus, et vont à leur travail à pied, en partageant leurs voitures ou en taxi.

 

Un an plus tard, une nouvelle loi mettait un terme à cette ségrégation. Le combat était loin d’être gagné, mais tout au long de sa vie, Rosa allait œuvrer, parfois à petits pas, pour plus d’égalité entre les différentes communautés.

 

Restée une icône des droits civiques, elle meurt à Détroit dans la pauvreté en 2005. Elle reçoit des funérailles nationales et les hommages du président George W. Bush, qui ordonne la mise en berne de tous les drapeaux fédéraux le jour de son enterrement.

 

« Un hommage à cette femme qui « s’est tenue debout en restant assise »

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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