Autres journaux


vendredi 22 octobre 2021 à 05:47

Montceau : Coup de gueule

Patrimoine Minier : des logements dangereux au grand mépris du bailleur social





Ce que nous écrit ce lecteur :

La plus grande partie du patrimoine minier détenu par un certain bailleur social est en vente… Et pour cause ! Régulièrement, les locataires reçoivent des propositions d’achat de ces » maisons de la Mine ».

Alors, effectivement, elles ne sont pas chères, mais le sont encore trop lorsqu’on mesure l’étendue des travaux à effectuer pour en faire des maisons habitables.

Le pire : lorsque les locataires signalent depuis des années que leur logement tombe en ruine, c’est le grand silence du côté du bailleur ! Et pourtant, ce dernier ne craint pas d’augmenter le loyer.

Pour preuve, cet inventaire à la Prévert qui n’est pas piqué des vers :

Une passoire énergétique

Avec des plafonds de plus de 3m de haut, aucune isolation, ni intérieure, ni extérieure, des portes et fenêtres qui laissent passer l’air (calfeutrez et gardez les volets fermés a-on répondu au locataire) la facture de chauffage (au gaz) se monte à 250 € par mois en hiver. Ce qui fait grimper largement le prix du loyer !

Et au final, pour chauffer la rue car la température n’est pas élevée dans la maison !

Le problème est connu depuis toujours, mais le bailleur s’en moque. Selon lui, on ne peut pas abaisser les plafonds à cause des fenêtres ! D’accord, mais dans ce cas-là pourquoi les gens qui ont acheté ces maisons mitoyennes le font sans problème ?

Une seule fenêtre sur le côté

Et en parlant de fenêtre, ce locataire dont nous parlons aujourd’hui, n’en a qu’une dans la salle à manger et qui donne sur le côté de la maison. Toutes les autres maisons de la Mine ont une fenêtre qui donne sur la route. Ce qui donne de la luminosité à la pièce. Ici, c’est une porte pleine !

Et quand on demande au bailleur une fenêtre, comme les autres, c’est non ! « Cette porte a été faite sur mesure, donc hors de question de l’enlever ! ».

Monter sur le rebord de la baignoire pour ouvrir la fenêtre

Et cerise sur le gâteau, pour ouvrir la fenêtre de salle de bains, il faut monter sur le bord de la baignoire ! Hyper dangereux quand le locataire avance en âge.

Les fissures disparues

Le locataire, très inquiet, signale un beau jour que les murs s’écartent entre la salle de bains et la cuisine. Qu’à cela ne tienne ! Le bailleur dépêche des ouvriers qui…placent des baguettes sur les fissures ! Et voilà ! Plus de fissures ! Des fissures au plafond des toilettes ? Un coup de peinture et plus de fissures !  La porte ne ferme plus ? Un ouvrier vient constater qu’elle ne ferme plus car… les murs s’écartent. « Une porte qui frotte, on rabote, mais une porte qui n’est plus aux mesures, on ne peut pas la rallonger ! » dira celui-ci.

Un évier qui avance…

Et pour faire bonne mesure, le locataire doit « repousser » chaque jour, l’évier qui avance sous la poussée des murs extérieurs !

Un palier au bord de la rupture

Enfin, sur le palier, les photos sont éloquentes : très bientôt il va se désolidariser au vu de l’avancée des fissures. Idem pour le coin de mur extérieur ! L’extension se désolidarise tout simplement de la maison !

Et ce n’est pas le constat d’une entreprise venue « rénover » l’appartement mitoyen qui démentira ces propos. Elle a fait venir le bailleur afin qu’il constate « des murs qui penchent et pas du bon côté ! ».

Une réhabilitation promise depuis des années et qui n’arrive jamais

Comme l’Arlésienne, le bailleur fait miroiter une réhabilitation aux locataires. Qui ne viendra jamais.

Par ce coup de gueule, le locataire souhaite alerter sur la dangerosité de cette maison et de nombreuses autres.

Appel à l’autre principal bailleur social

Que compte faire le bailleur, tout en sachant qu’il refuse un relogement en pavillon sous prétexte que le locataire vit seul ?

Un autre bailleur peut-il proposer une maison individuelle de plain-pied à ce locataire, de façon urgente ?

Car à partir de ce jour, les bailleurs ne pourront plus dire « On ne savait pas ! ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






2 commentaires sur “Montceau : Coup de gueule”

  1. josiane49 dit :

    ce n’est pas mieux dans les immeubles « à la Corne de l’Etang » ! les papiers se décollent, les enduits tombent dans la salle de bains et dans les wc,il y a des moquettes qui datent de la construction de ces bâtiments, usées, tachées, irrécupérables !!! quand il pleut, l’eau passe par le toit ! (je me demande dans quel état doit être la laine de verre!!!) les radiateurs sont presque froids et on sent de l’air qui passe ! une vraie passoire énergétique ! il faut monter sur la baignoire pour nettoyer la VMC ! à 72 et 75 ans…. dans la cuisine, il faut monter sur le lave-linge pour y avoir accès ! je m’arrête, car je vais devenir méchante !

  2. clovis dit :

    étant à la recherche d’un logement serait il possible de connaitre se bailleur car je ne voudrai pas me faire arnaquer mais suite à la lecture de l’article je ne pense pas que cela vienne de l’opac