La Joyeuse pétanque du Bois du Verne a tenu ce vendredi soir son assemblée générale, à la salle des fêtes du Bois-du-Verne, sous la houlette de sa dynamique présidente Josiane Mercier.

Et ce, en présence d’une vingtaine d’adhérents et de Michel Tramoy, élu en charge des associations et Yves Kazmine, élu au logement et à la sécurité des bâtiments.

En préambule, Josiane Mercier a rappelé que Covid oblige, l’association ne recense plus que 50 adhérents, contre 80 en 2019.

En 2021, ont eu lieu la Coupe de France et un concours départemental où les équipes ont fini 3^e du classement. « Il y a eu aussi le championnat du club en juillet où l’équipe 1 s’est maintenue en 2^e division et où l’équipe 2 y a accédé » dira la présidente.

Par ailleurs, trois enfants de 10 ans ont concouru en Nationale à Chalon-sur-Saône.

Puis, ce fut au tour des élus d’entendre les nombreuses doléances des adhérents. Et ceux-ci ont allégrement déversé ce qu’ils avaient sur le cœur.

 

Les revendications

 

Des locaux convenables

Ces derniers réclament en tout premier lieu des locaux convenables. Avec un éclairage efficient, ce qui n’est pas le cas actuellement. Des sanitaires ne seraient pas du luxe non plus !

Des arbres qui procurent de l’ombre sur le terrain

« Nous avons besoin également d’arbres pour un peu de fraîcheur en plein été. Alors certes, il y en a eu de plantés mais…pas au bon endroit ! Le parking pouvait se passer d’arbres, mais pas les pétanqueurs, surtout lors des concours et championnats » disent-ils.

Un accès au boulodrome régulier

Pas de double des clés pour les adhérents qui doivent attendre le bon vouloir de ceux qui les possèdent. La présidente Mercier a une clé, mais ne peut pas « être du matin au soir au boulodrome avec la clé en main ».

Le Pass Sanitaire : qui contrôle ?

Concernant le Pass Sanitaire, une bonne partie des joueurs s’insurge : on est d’accord, mais qui contrôle ? Encore une fois, on ne peut demander aux adhérents de jouer les méchants et d’assurer une présence continue à chaque arrivée de personnes qui viennent s’entrainer. « Et puis, dit la présidente, moi, je n’ai pas un téléphone de luxe qui permet l’application pour vérifier les Pass ». Par ailleurs, le Club demande qu’il y ait de nouveau un concierge pour remplacer le précédent parti en retraite.

Et puis, lors des concours, qui appeler si la situation dégénère quand un participant n’a pas son Pass ?

Des vêtements de pluie de qualité et pas des coupe-vent

Les adhérents rappellent qu’il serait urgent de les équiper en vêtements de pluie de qualité. « Nous n’avons que des coupe-vent et on peut vous assurer que cela n’est pas efficace contre une pluie battante ». Et ceux-ci d’évoquer ce concours où il a plu sans discontinuer, trempant les joueurs dépités. « Je précise que le terrain était tellement gaugé, que les boules trempaient dans l’eau et chaque lancer générait des éclaboussures au large ! » dit l’un d’entre eux.

La subvention de la mairie

La présidente rappelle la subvention de… 100 euros attribuée par la mairie. « Nous sommes un club sportif comme les autres et vraiment, nous aimerions que cette subvention soit au moins doublée. Ne serait-ce que pour financer une partie des vêtements de pluie en question » dira-t-elle, toujours en souriant.

 

Sollicités via toutes ces revendications, les deux élus, soutenus par Marie-Claude Jarrot arrivée à cet instant, ont promis qu’ils se pencheraient sur celles-ci.

Un adhérent rétorque : « Vous avez dit « J’ai noté » mais nous, on veut du concret, de l’efficacité et pas que des belles paroles ! ».

Suite avec les réponses des élus plus avant dans la journée…