Le “coup de gueule” de notre lecteur :

« Un de nos lecteurs a souhaité nous faire partager son expérience, après une demande de prêt immobilier, auprès de sa banque de référence.

Client depuis une bonne dizaine d’années dans cette banque, il vient, la retraite venue, demander un prêt immobilier (modeste) au directeur d’une agences de Montceau.

Rendez-vous cordial, revenus annoncés comme corrects (égaux à deux fois et demie le Smic), pas de crédits en cours, pas de dettes, un compte sans problème, pas de découvert, pas de fichage Banque de France… Rien ! Nada ! Si ce n’est que la personne vit seule, et qu’elle est à la retraite…
Je sens le responsable d’agence pas très à l’aise. Il se tortille sur son siège…Il ne sait comment amener son refus… Quand soudain, euréka ! L’illumination !

En cherchant bien dans son logiciel, il trouve (ouf ! merci mon Dieu !) un incident bancaire qui date de…8 ans en arrière. « Désolé, mais je ne vais même pas transmettre la demande à Dijon, ce serait refusé d’avance… ». Ajoutant : « Ce petit découvert a été annulé par la Banque de France et l’agence a dû « s’asseoir dessus ».

Soit… Cela revient donc à dire que le client n’a pas droit à l’oubli, même si depuis toutes ces années, aucun incident de parcours n’est intervenu.
Bref ! Notre lecteur s’en va rencontrer d’autres courtiers qui se gondolent doucement, lorsqu’il leur raconte que le directeur d’agence en question, se cache courageusement derrière ses supérieurs hiérarchiques, pour leur faire endosser le refus. « Pas très glorieux ! Car c’est le directeur d’agence qui décide d’octroyer ou non les prêts » disent-ils.

Qu’à cela ne tienne ! Notre lecteur retourne auprès du banquier et lui délivre cette information qui le fait se trémousser encore plus sur son siège. Devant la colère du client, il consent à « refaire une étude » (on ne voit pas pourquoi « « refaire » puisqu’en fait, il n’en a jamais fait auparavant).
Par mail, on lui demande de renvoyer tous les documents, revenus, impôts et tutti quanti, lui disant que, en vue d’une « éventuelle enveloppe, pour un crédit immobilier et indépendamment de cette étude, la somme passée en perte dans nos livres en février 2013, doit être remboursée ! ».
Or, il s’agit d’une dette effacée définitivement par un jugement, sur laquelle la banque ne peut pas revenir et demander le remboursement 8 ans après !

Mais notre lecteur, compréhensif était prêt à rembourser si cela lui permettait d’obtenir son prêt.

Or, au final, après avoir relancé pour obtenir une réponse, la décision tombe : refus !

« Pas plus courageux un jour qu’un autre ! D’autant plus que ce prêt aurait été assuré à 100%. La banque ne risquait rien !!

Alors, si vous avez l’idée un jour de mettre votre argent à cette banque, réfléchissez-y longuement. Et allez consulter les avis sur le Net. C’est édifiant !