Le président Patrick Pluchot a ouvert l’assemblée générale en présence d’élus des 4 communes du Bassin, Caroline Ghulam Nabi (députée suppléante), des représentants de plusieurs associations partenaires (la Mère en Gueule, AMOPA, DDEN, la Physiophile, les anciens élèves du Lycée Parriat, …) et de plusieurs adhérents de la Maison d’Ecole.

P. Pluchot a rappelé les difficultés rencontrées ces deux dernières années en raison de la crise sanitaire : les manifestations annulées, reportées et le musée fermé pendant deux années. À cela, il faut ajouter un dégât des eaux : des infiltrations par le toit qui ont provoqué des dégradations matérielles. La mairie a effectué les travaux pour remédier à ce problème.

Il a fallu également déménager à l’automne les archives entreposées à l’usine Loison puisque les travaux du projet coeur de ville allaient débuter en janvier.

Malgré tout, l’équipe de bénévoles est restée soudée et chacun a continué d’assurer ses missions.

 

Le temps est arrivé de reprendre les activités :

-les ouvertures régulières du musée à partir du dimanche 13 mars 2022 et les visites de scolaires.
-participations aux différents manifestations locales et nationales.
-lancement d’action dans le cadre des 140 ans de la Maison d’Ecole.
-Inauguration de l’exposition Dulac, architecte et présentation du livre des 140 ans le vendredi 11 mars, qui comptent 109 souscripteurs.
-reprise des partenariats avec les communes du Bassin, l’institution scolaire et les associations amies.
-nuit des musées : conférence sur Dulac (lieu à définir)
-forum des associations : dédicace du livre et conférence de Jacques Broyer sur Désiré Barodet, serviteur de la République.
-journées du Patrimoine en septembre : projection de films

 

Le président poursuit en indiquant que cette interruption a été mise à profit pour engager une réflexion sur l’avenir du musée et sur la place de l’association.

« Un sujet abordé, à la fin de l’ouvrage que les membres de l’association ont terminé et présenteront la semaine prochaine, sous un angle d’un patrimoine de territoire, en lien direct avec la population qui l’entoure, ce que doit être l’ADN de tout écomusée.

C’est cette vision du patrimoine local que nous défendons.

L’année 2022 reste à écrire, même si elle commence sous des auspices tragiques, à nous d’en faire une année de culture solidaire et d’accueil du public autour de ce qui est notre idéal,d’égalité, de fraternité et de laïcité : l’école de la République, fusse-t-elle celle des siècles passées ou bien celle d’aujourd’hui. »

Jacqueline Gaumet a présenté le rapport d’activités. Malgré la situation, un rapport conséquent qui montre l’implication des membres de l’association qui se sont investis dans différentes tâches : rangement, déménagement des archives, quelques visites sur rendez-vous (Pôle culturel Génelard, Rotary, …)

Préparation de l’exposition sur les écoles polonaises pour le centenaire des Gautherets.

D’avril à novembre, le temps fut principalement consacré à la rédaction et la mise en œuvre du livre.

 

Puis Gérard Burtin a présenté le rapport financier. Un rapport dans lequel le trésorier a valoriser les stocks ( à hauteur de 7624€), les heures de bénévolat (un total de 1600 heures valorisées à hauteur de 17504€) ainsi que les aides matérielles qu’apporte la ville de Montceau-les-mines ( eau, chauffage, électricité pour un total de 10 778,49€)

Jean Gaumet évoque la mise en valeur du patrimoine montcellien en citant le Syndicat des Mineurs, le bâtiment du Musée d’école, le dispensaire et un peu plus loin, l’ancienne école ménagère. Le quartier est porteur d’un patrimoine existant, qui doit être mis en valeur en réfléchissant à des mobilités douces pour évoluer dans cet espace.

La Maire M.C Jarrot remercie J. Gaumet pour ces propos et ses visions qu’elle partage. Elle enfourche son cheval de bataille, faire revenir Montceau dans l’écomusée puisque le territoire possède les trois piliers fondateurs d’un écomusée : le triptyque patrimonial, géologique et sociétal.
« Il s’agit de réparer cette injustice, de rétablir les choses. On a besoin de cette labellisation écomuséale. Il nous faut faire ce repérage et vous avez raison concernant les liaisons douces. Il faut tourner la page de cet oubli, c’est comme priver un enfant de son certificat de naissance. Le nouveau président de l’Ecomusée, Ivan Kharaba, doit relayer les paroles et les décisions des élus. »

 

P. Pluchot rappelle qu’en 1974 le musée de la Maison d’Ecole faisait partie de l’écomusée et « on nous a éjectés ! »

 

Cyril Gomet, vice-président de la Communauté Urbaine chargé du patrimoine semble d’accord pour remédier à cette situation et propose une réunion avec tous les acteurs avant l’été.

 

Pour être informé et suivre l’actualité de la Maison d’Ecole, il suffit de consulter son blog en suivant le lien : https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.fr/

 

J.L Pradines