Conseil municipal de Montceau-les-Mines : les échanges du DOB
Questions sur les modifications du Plan Pluriannuel d’Investissement
Les échanges entre les élus :
Laurent Selvez
En décembre dernier, nous en avions déjà parlé. Vous nous présentiez un PPI à 40 millions d’euros et maintenant 42 millions. Les montcelliens comprendront bien que le rôle d’un élu c’est établir des priorités de réalisations en fonction des possibilités de la ville. Nous prononçons une nouvelle fois nos réserves. Le risque inflationniste en décembre est aujourd’hui évident. La croissance sera sans doute entamé par les conséquences de ce conflit.
Le contexte international aura un impact dont vous ne tenez compte.
Vous comptez sur des économies. Cela paraît bien difficile aujourd’hui de pouvoir atteindre de tels chiffres. Les incertitudes sont encore plus nombreuses aujourd’hui : à tenir les engagements, sur le montant des travaux aujourd’hui. Quel sera le montant dans les prochaines années avec l’augmentation des matières premières. Sur 43 millions d’euros, 2% c’est 2 millions qu’il faudrait trouver. Vous prévoyez un taux de subventions de 50%. Sur 2022 et 2023, vous les estimez à 20%.
Incertitude aussi concernant le lavoir des Chavannes : il faudra investir pour éviter que la structure ne tombe. C’est plusieurs millions d’euros qu’il faudrait ajouter au PPI. Il n’y a bien qu’une certitude du PPI, c’est l’emprunt : 12 millions d’euros. Qui nous conduiront à un quasi doublement de la dette par rapport à 2014.
C’est mettre en danger les finances de la ville, compte tenu des incertitudes sur les financements.
Quel budget allez-vous réduire ou utiliser pour financer cela ? Faites dans cette longue liste les choix qui ne mettent pas en péril notre ville.
Dans l’immédiat, nous refusons de vous donner ce chèque en blanc.
Eric Commeau
Quelques propos préliminaires. Dans le contexte international très grave, la campagne présidentielle doit se poursuivre L’opposition doit poursuivre son travail. Pour revenir au PPI, on l’avait déjà dit la dernière fois. Ce PPI nous semble irréaliste. Il passe maintenant à 42,7 millions d’euros avec des opérations que vous présentez comme hors budget. Un lavoir à 6,4 millions.
On est plutôt sur un PPI entre 55 et 60 millions d’euros.
On a bien compris qu’il y a des économies de fonctionnement qui sont faites grâce à la renégociation des emprunts, des économies de fonctionnement étaient déjà tirés par les cheveux car on savait que les prix des énergies allaient augmenter.
La question des emprunts : certes on fait des emprunts à des taux très faibles. Mais il faut rembourser le capital.
Et puis un taux de subventions qui équivaut à 50%. Enfin c’est du jamais vu. D’habitude on est autour de 30%. A l’heure d’aujourd’hui, je n’ai vu que deux subventions qui ont été notifiées.
Il y a des petites astuces de présentation qui sont un peu fortes. Dans l’autofinancement, vous intégrez les emprunts. L’autofinancement réel n’est pas de 18 millions d’euros, mais de 6,8 millions, ce qui fait 16%. Cela montre la fragilité du montage que vous nous présentez. Là-aussi nous maintiendrons notre position du mois de décembre. Nous espérions que vous auriez rectifié ce PPI pour être plus en phase avec la réalité de notre ville et internationale.
C’est presque le sac de Mary Poppins dont vous sortez un gymnase… on est dans la pensée magique. Nous maintenons notre vote qui sera un vote négatif. Cela aurait mérité de faire de vrais choix. Je vous remercie.
Lilian Noirot
Lors du précédent conseil, j’avais émis un vote favorable. Ce soir, ce sera de même. Je constate 47% au total de subventions. La ville a décidé de faire des efforts dans la recherche de subventions auprès de partenaires. Ce PPI présente des projets nécessaires pour la ville et l’attractivité du territoire.
Marie-Claude Jarrot
Je voudrais vous dire M. Commeau, d’arrêter de ne plus vous en prendre à ma personne. Je ne suis pas Mary Poppins.
Lionel Duparay
Oui il faut faire mieux et avec moins. Imaginez donc si nous n’avions pas démarré la rénovation de l’éclairage public. Vous parlez des décalages des subventions. Oui c’est ce qu’on appelle l’exercice budgétaire. Il faut dépenser avant de recevoir les subventions. D’ailleurs par le passé, nous ne l’avons toujours été efficace et performant au sujet des subventions.
Pour Esculape, on se dirige vers une SEM qui gérera le patrimoine de la ville.
Marie-Claude Jarrot
M. Selvez vous confondez dépenses et investissements. C’est différent. Nous sommes sur des investissements de territoire. Vous nous dites. Vous dépensez plus parce que vous souhaitez affoler les montcelliens et les montcelliennes.
Nous n’allons pas dépenser plus, nous allons investir. Nous allons poursuivre les investissements sans s’arrêter. Vous nous dites incertitudes sur les financements. Cela voudrait dire que le pôle n’aurait pas fait son travail de chiffrage. Nous avons recruté des personnes qualifiées dans le montage de subventions. Toutes ces personnes ont des compétences et travaillent avec des directeurs de pôles. Nous nous sommes staffés.
Les autres choses que vous dites concernant l’AG du Lavoir des Chavannes. Je n’ai pas entendu la même chose que vous. J’ai dit que nous ne serions pas la majorité qui livrera le lavoir des Chavannes au ferrailleur.
J’ai dit que l’État s’est engagé à hauteur de 800 000 €. J’ai aussi dit qu’il y avait des pré-projets concernant l’implantation d’une ferme photovoltaïque. J’ai aussi dit que nous étions conscient que c’était une lourde charge. Confondre des termes de gestion : dépenses et investir. Cela me choque un peu que dans les dépenses de fonctionnement il y ait les salaires des fonctionnaires. Cela me gêne beaucoup. Notre credo c’est l’investissement. Si nous n’investissons pas, la ville se meurt.
Nos propos sont faits au service des habitants de notre ville. Oui Lionel l’a souligné. Vous confondez autofinancement. Il me semble que l’emprunt c’est la ville qui le rembourse. C’est bien d’un côté les subventions et de l’autre les emprunts qui nous permettent d’investir.
Je terminerai ce propos, M. Selvez, en pensant à Jacques Chirac qui disait « c’est le déclin quand l’homme se dit que va-t-il se passer au lieu de se dire que vais-je faire ? Comment allons-nous investir ? » C’est ça notre différence, nous ne dépensons pas. Nous investissons. »
Le groupe conduit par Laurent Selvez s’est abstenu lors du vote de la modification du PPI. Le groupe d’Eric Commeau s’y est opposé pour sa part.
Échanges sur le DOB
Eric Commeau
C’est un débat d’orientation budgétaire. J’espère que personne ne nous fera le reproche d’allonger le conseil. Une petite note d’ambiance Mme le Maire : j’ai trouvé que votre présentation, vous étiez sur la défensive comme si vous étiez moins sûre de vos bases que vous ne l’étiez au mois de décembre.
Faire la comparaison entre 2012 et 2026. Oui la critique est facile, mais elle est aussi nécessaire. En 2012, il me semble que vous deviez être très critique à l’égard de M. Mathus. En 2012, les finances étaient saines. Le constat, c’est qu’elles se sont dégradées au fil des ans. Soyons modeste. Vous êtes dans la majorité et on vous en félicite.
Et vous avez fait un deuxième aveu. Vous avez reconnu en 2012 que la CUCM investissait beaucoup à Montceau-les-Mines. J’en viens à mon propos. On a un certain nombre d’interrogations : le retraitement de l’entrée du Plessis, le projet de recyclerie (où cela en est ? C’est un beau projet sur la transition écologique.), pour les pistes cyclables. Vous nous avez annoncé que vous aviez pris la décision de revoir ces pistes cyclables. Et on s’en félicite. C’était ni fait ni à faire. Cela aurait été bien qu’il y ait de la concertation avec les montcelliens. Cela aurait mérité plus de clarté.
Sur le fond, deux remarques : le document présenté est assez complet. J’ai relevé deux impasses : la question démographique. On sait que c’est un phénomène qui touche tout le département. C’est un vrai sujet. Cette baisse démographique est un vrai souci. Moins d’habitants, c’est aussi des services publics qui quittent le territoire. C’est un angle mort qui n’est pas abordé.
Les autres conséquences qui ne sont pas abordées, ce sont les baisses de dotations de l’État et puis la question des recettes fiscales. La taxe de l’habitation a été supprimée. Reste a taxe foncière payée par des petits propriétaires.
Deuxième remarque : cette baisse démographique touche le bassin minier. Il y a une absence de réflexion communautaire. On a tous vu lors du dernier conseil communautaire que les 4 maires ne s’étaient pas entendu par rapport à Habellis. Face à la situation démographique de notre bassin, il est absolument nécessaire pour les équipements sportifs de s’interroger. Est-ce que la réflexion sur ces équipements ne doit-elle pas se poser au niveau intercommunal ? On ne voit pas de réelle concertation
Ma dernière intervention : je voudrais revenir quelques instants sur le cinéma. Vous nous l’annoncez je crois depuis 2017. Un projet qui ne devait rien coûter à la ville, qui devait se réinstaller en centre-ville. On est passé par plusieurs phases. On passe aujourd’hui à un million d’euros. Ce cinéma s’installera de l’autre côté du canal. Là aussi on est surpris. J’ai l’impression que vous nous menez en bateau depuis un petit moment.
Là aussi une réflexion avec la CUCM pourrait être utile. J’espère que les négociations iront jusqu’au bout.
Marie-Claude Jarrot
Je vais vous dire merci pour ces questions. Vous êtes dans la stratégie. Je me raccroche aux branches tout simplement parce que vous n’êtes plus au courant des décisions. Vous avez évoqué la comparaison entre 2012 et 2026. Tout cela pour dire que nous sommes tous sur ces questions de ratios. Oui la CUCM a fait les ADJ. En 2014, quand on s’est rendu compte qu’il y avait du salpêtre dans des salles de classe… il fallait y aller.
Il n’y a pas de problème avec la CUCM si ce n’est le périmètre de l’Ecomusée et le contrôle des fonds utilisés sur le bassin nord et le bassin sud.
Le retraitement de l’entrée du Plessis, c’est un million d’euros réalisé avec la CUCM et l’OPAC. Cela a été compliqué. L’OPAC a revu sa position grâce à l’action de la CNL. On va intensifier le travail. C’est une entrée de ville qui mérite d’être extrêmement bien traitée.
La recyclerie, c’est un projet porté par la CUCM. Il n’y aucun souci par rapport à cela. Concernant les pistes cyclables, des collectifs se sont formés et sont venus nous voir. Ces personnes quand elles ne sont pas satisfaites viennent nous voir et se regroupent en collectifs.
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de démographie, d’hôpital et que je fais un mélange ?
On n’a plus d’offre de logements. Si on ne sort pas Loison, on n’inverse pas la courbe. L’accession à la propriété intéresse des primo accédants. On est dans le faire.
L’hôpital, on ne va pas aller sur ce qui fâche. On avance maintenant. Notre territoire le mérite.
Habellis : c’est vrai que j’ai dit à mes collègues qu’Habellis s’amendait depuis quelques mois vis-à-vis de la ville de Montceau-les-Mines.
Dernier point : cinéma centre-ville. Alors que Mme Davoine vendait son cinéma, elle disait que les pelleteuses allaient œuvrer pour rénover son cinéma.
Laurent Selvez
D’abord ne vous cachez pas derrière le personnel municipal. Quand nous critiquons ce n’est jamais le personnel municipal. Nos critiques, elles sont légitimes. C’est le rôle de l’opposition. C’est à vous qu’elles s’adressent Mme le Maire. Sur les chiffres et les comparaisons, je vais dire deux mots. Quand vous parlez de la dette, vous l’organisez, elle existe. Les chiffres que vous donnez, ce seront ceux qui seront réalisés.
Quand vous parlez d’épargne nette, ce n’est pas tout à fait la même chose. Elle est conditionnée par l’exécution de votre budget.
Autre remarque : je n’ai pas compris votre histoire de dépenses d’investissements. Tant qu’on fera des budgets d’investissements, il y aura des lignes dépenses et des lignes recettes.
Beaucoup de choses ont été dites sur la situation financière de notre ville. Je n’y reviendrai pas.
Ce budget ne répond pas de notre point de vue aux défis que doit relever notre ville : la baisse de la population (-1400 habitants, soit 300 par an). Si on compare la baisse de la population de Montceau-les-Mines au reste de la communauté, elle est due à un départ et à un rythme inquiétant. Il serait dangereux de ne pas le regarder.
La baisse démographique, oui il faut construire. Vous vous réjouissez d’une baisse de chômeurs à Montceau-les-Mines, mais ce n’est pas suffisant. Aujourd’hui je suis là pour dire qu’il faut prendre les bonnes décisions, celles qui permettront d’inverser les tendances. Il est de notre responsabilité d’assurer les moyens de rendre notre ville plus attractive et plus dynamique. Je ne suis pas sûre qu’investir soit un bon signe de dynamisme pour notre ville. Vous vous contentez d’accumuler des projets dont vous savez qu’ils ne seront pas réalisables. Nous ne voterons pas ce budget. Vous avez évoqué le personnel municipal. Je salue les efforts réalisés. Il reste des efforts d’informations à réaliser. Ce que je vous demande, c’est de connaître service par service là où vous allez faire porter vos efforts au niveau du personnel. Nous préférons encore une fois une ville propre et entretenue qu’une ville sous surveillance.
Nous vous demandons un fond de 50 000 euros pour les associations afin qu’elles puissent relancer leurs activités. Un plan de relance de l’animation aussi. Nous attendrons qu’il y ait les mêmes moyens qu’en 2019. Du côté de l’emploi, c’est essentiellement une compétence communautaire. Je suis surpris agréablement sur les clauses d’insertion dans les chantiers. Pas un mot dans le PPI, ni dans le DOB. Ce que nous demandions depuis plusieurs années, j’aimerais savoir qui va prendre en charge ces clauses.
Côté investissement : je ne reviendrai pas sur le cinéma. Vous en parlez depuis 5 ans. Vous ne réalisez pas la moitié des promesses que vous faites. Il serait bien qu’une boutique éphémère se mette en place en centre-ville. Idem pour un espace co-working. L’installation d’une boutique pou les associations : là aussi cela fait des années qu’on vous le demande. Nous souhaitons une vraie étude pour trouver des solutions pour résoudre nos problèmes de commerces.
Marie-Claude Jarrot
Votre rhétorique habituelle, on la connaît. Ce que vous venez de dire, vous savez comment cela s’appelle : cela s’appelle du populisme. Il y a une dame blonde championne du populisme, candidate aux élections présidentielles. Comparer des caméras de surveillance à des défibrillateurs, c’est abominable. C’est très moche.
Lionel Duparay
Je me rappelle du lynchage du précédent DGS sur les réseaux sociaux, sans parler des propos injurieux à destination des agents. C’est inadmissible. Et vous ne vous êtes jamais excusé.
Ce n’est pas parce qu’on va mettre des millions et des millions qu’on va régler des problèmes. Ce qu’on essaie de faire, c’est de mettre les moyens là où il y en a besoin. Au niveau de la petite enfance, on a encore plus de places. C’est quoi le problème dans la petite enfance.
Vous oubliez l’espace jeunesse. On a mis les moyens. Vous l’aviez abandonné. Ce ne sont pas les moyens financiers qui font l’efficacité. Dans les cantines, les moyens financiers. Oui il faut le faire. On est obligé de le faire. Quand on construit une école nouvelle, cela confère de l’efficacité.
Marie-Claude Jarrot
La culture c’est notre responsabilité. Nous avons fait le choix d’une culture dans les quartiers, qui essaime. Nous avons fait les choses avec détermination. Tout va très bien. Vous avez évoqué les retraites. Il faut lire M. Selvez tout ce qu’on vous a fourni.
Je voudrais revenir sur ces intentions malsaines. Vous avez décidé d’opposer l’attractivité du Creusot et celle de Montceau-les-Mines. Votre comparaison ne fonctionne pas. Cela n’a pas de sens. C’est un bassin industriel commun. Le maire du Creusot appréciera.
Quand vous vous exprimez sur la population, vous confondez solde migratoire et solde naturel. A partir de là, si tout ce que vous dites n’est pas calibré, vous êtes dans la manipulation et le populisme.
Gérard Gronfier
Excellente présentation du DOB. Je voudrais réagir aux propos de M. Selvez. Nous n’en pouvons plus de votre suffisance. Nous ne sommes pas des demeurés. Vous ne pouvez pas nous reprocher de faire ce que vous n’avez pas fait ou d’engager votre ville sur le chemin du 21e siècle.
Vous êtes ainsi devenu l’homme du passé.
Lilian Noirot
Merci pour cette présentation détaillée. Je dois avouer qu’il s’agit du rapport de DOB le plus détaillé depuis 2014. Dans ce rapport, vous ne nous faites pas part des engagements pris à la suite de la cyber attaque pour éviter de nouveau un tel événement.
La population de la ville continue de baisser. Le problème reste l’attractivité du territoire. Concernant l’endettement de la ville, même si des efforts sont faits, la baisse de la population reste problématique.
Quoiqu’il en soit, notre commune reste tributaire des dotations de l’État.
Vos orientations budgétaires laissent à penser que vous n’agissez pas assez à destination de l’attractivité du territoire.
D’un point de vue financier, l’année 2021 reste une année difficile.
A compter de 2022, la commune retrouve une bonne santé. Au vu du contexte géopolitique, l’inflation va augmenter.
En outre, je pense qu’il faudrait qu’un budget spécifique soit mis en place pour soutenir l’installation de certains entreprises.
Enfin il faut que la ville mène un vrai démarchage pour se faire connaître et inciter des entreprises et personnes à s’installer à Montceau-les-Mines.
Un mot sur les pistes cyclables : quelle catastrophe. Il n’y a aucune cohérence dans ces aménagements. Si vous voulez réduire la vitesse des usagers sur la route, il faut utiliser d’autres mécanismes. Sur l’avenue des Alouettes, nous sommes ravis de vos propos.
Pour le centre de santé Filieris, il y a urgence à agir. La mairie, ses élus pourraient jouer un rôle de VRP de la ville auprès des facs de médecine pour favoriser l’installation de médecins sur notre territoire.
En terme de sécurité, nous nous félicitons des caméras et de l’armement des policiers municipaux. Il convient d’apporter un soutien ferme à nos policiers municipaux. Par ailleurs, la grogne monte chez les commerçants. Vous devez prendre des mesures fortes face à des débordements.
Marie-Claude Jarrot
Concernant le centre-ville, je crois que nous sommes les villes qui se maintiennent le mieux au niveau des commerçants. On se maintient bien. Ce sont les études qui le disent. En semaine, le cinéma a rouvert. On a quelques bars qui fonctionnent bien. Les associations offrent du sport. On n’est pas une ville universitaire. Il y a des activités en centre-ville le week-end. Il faut continuer de travailler sur l’attractivité du territoire.
Nous ne sommes pas un territoire industriellement restreint.
Concernant la santé, je vous rappelle que nous avons travaillé avec le département. Je voudrais revenir sur l’armement des policiers. Ce n’est pas l’armement à tout prix. Ils vont suivre une formation, qu’ils doivent réussir.
La ville intervient auprès des instances, là où elle doit intervenir.
4 commentaires sur “Conseil municipal de Montceau-les-Mines : les échanges du DOB”
Tous ces élus de gauche comme de droite ont participé depuis plus de trente ans et participent toujours au déclin de Montceau dont sa population est en baisse. Comment une ville où le chômage est omni présent soit attractive?? Tous ces élus autour de la table ne parlent pratiquement jamais de l’emploi, de réindustrialisation de la ville. A part verser une larme sur le passé minier de la ville, ces élus feraient bien de s’occuper de l’avenir une bonne fois pour toute, pour que la jeunesse ne fuie pas la région.
Euh, a quand un poste d’adjoint à Monsieur Noirot?
Je ne partage pas tous les arguments de Mr Noirot. Et si Mr Noirot dit que le soleil se lève à l’est , je ne vais pas dire le contraire bêtement sous prétexte que je ne fais pas partie de son mouvement. Votre réaction est stupide.
Domini, il vaut ouvrir les yeux, je suis les conseils municipaux ,avez vous vus Mr Noirot s’élever une seule fois contre les « dires » de Mme Jarrot et de la majorité municipale….Non…