Ce dimanche 6 mars, avec deux jours d’avance, la municipalité de Montceau a célébré la journée internationale des droits des femmes en organisant dans le salon d’honneur de la mairie, un après-midi pour mettre en avant des femmes au service des autres.

 

Amélie Ghulam Nabi (conseillère déléguée à la Culture et à l’engagement citoyen) et Paul Rabeisen (conseiller délégué à la jeunesse) ont fait office de maître de cérémonie : ils ont conduit cet après-midi d’échanges, de témoignages, de récits de vie, de projections de films, mais également de partage, de moments de danses et de chansons.

Un programme avec une thématique centrale, un fil rouge, liée au prendre soin, au « Care », où les femmes occupent majoritairement une place centrale dans ce secteur d’activités.

 

Des témoignages, des récits de vie, des parcours… dans le social, la politique, le culturel, l’artistique, …

Des femmes ont partagé leur parcours de vie qu’elles soient assistante maternelle- famille d’accueil, élue, danseuse, auxiliaire de vie, enseignante, assistante maternelle, directrice d’une structure de personnes âgées, aumônier, Maire, …

 

La projection d’un film montre quatre générations qui se côtoient : une famille, 4 générations, l’évolution de la place de la femme et le partage des tâches qui n’évoluent pas si rapidement qu’on pourrait le penser…

Des questions qui posent questions ?

Et la parité ? Dans les textes, c’est bien beau, sur le terrain, ce n’est pas vrai. Le constat est le même : il faut toujours se battre 10 fois plus pour être reconnue lorsque l’on est une femme, pour être visible en politique, par exemple.

Comment on élève nos filles pour qu’elles soient fortes ?

C’est la force de l’exemple, de l’identification, du modèle, de la transmission des valeurs. Dans la vie, on fait des choix qu’il faut assumer. On a toujours le droit de dire NON.

Quel conseil pour une jeune qui voudrait s’engager ?

Pour être une femme d’engagement, ce qui est important et donne de la force à l’engagement dans un métier ou en politique,c’est la fidélité, le respect et le courage.

Pourquoi faire un spectacle qui mêle la danse et le théâtre ?

Les danseuses, on entend pas leur voix… Là, il y a pourtant tellement de choses à dire pour réellement prendre sa place dans le métier.

 

Des lectures de textes et des projections de films…

Jocelyne Buchalik a lu « Je dis la Paix » d’Aragon. Un long poème de circonstance !

Méline Grespan du CMJ, s’est attelée à la plaidoirie de Gisèle Halimi au procès de Bobiny, de Marie-Claire Chevalier en 1972 : Marie-Claire, mineure jugée pour avoir avorté alors qu’elle avait été dénoncée par son violeur, sa mère et trois autres femmes sont sur le banc des accusées. Elles sont défendues, jusqu’à la relaxe, par l’avocate Gisèle Halimi.

Marie-Claude Jarrot, pour sa part a lu, l’intervention de Simone Veil du 26 novembre 1974, à l’assemblée nationale. Un discours des plus marquants et historiques devant l’Assemblée nationale, un plaidoyer qui défend avec intensité, justesse et persévérance la légalisation de l’IVG.

 

De la danse…
Pour les parties dansés, Alexis Guye et Laura Pradines ont interprété trois pièces mêlant danse contemporaine et Hip Hop.

Des chansons…
Des chansons avec Victoria et Théo des jeunes qui participeront au Young festival accompagnés à la guitare par Quentin.

Tous ces témoignages sont le reflet d’ une réalité d’une société française du 21ème siècle, avec ses évolutions, ses partis-pris et ses freins : ils illustrent l’engagement de ces femmes qui, pour s’accomplir et se réaliser, ont besoin d’aller vers l’autre et de participer à la vie sociale, politique, culturelle ou artistique à tous les niveaux de la société en se jouant des obstacles récurrents de leur condition de femme qu’elles doivent enjamber afin de poursuivre leur mission et atteindre leur but.

 

L’intégralité de cet après-midi sera mis en ligne sur le Facebook de la ville le mardi 8 mars 2022.