Ce lundi soir dans le salon d’honneur de la mairie, s’est tenue une réunion sur la sectorisation des écoles primaires en présence de l’inspectrice de l’Education Nationale, Catherine Angiolini, de la Maire Marie-Claude Jarrot, Céline Plasson, adjointe en charge de l’Education, de l’Enfance et de la Jeunesse, des responsables de pôles concernés, des directeurs des écoles de la ville et des parents d’élèves.

La Maire indique qu’elle s’était engagée, suite à la demande d’Hélène Touillon lors d’un conseil municipal, d’évoquer la sectorisation.

C’est la position du groupe Energies Citoyennes, précise Hélène Touillon, également directrice de l’école Jacques Prévert : « Il est important que les élèves fréquentent leur école de quartier. Cela permet d’avoir des effectifs stables et une mixité sociale. C’est donc la mairie qui définit les zones au lieu de laisser aux parents la liberté d’inscrire leurs enfants dans l’école de leur choix. »

 

La Maire souligne qu’actuellement, il n’y a pas de sectorisation depuis de nombreuses années. Les parents en fonction de leurs impératifs inscrivent leurs enfants où ils le souhaitent.

« Le pôle Education a fait une étude et les résultats sont donc présentés par l’adjointe Céline Plasson.

En préambule, elle rappelle les différences entre carte scolaire (qui dépend du DASEN) et sectorisation (qui dépend de la municipalité)

 

L’objectif de l’étude est de déterminer d’une part, si la mise en place d’une sectorisation permettrait d’équilibrer les effectifs sur les différentes écoles de la ville. D’autre part, de démontrer l’impact d’une sectorisation sur les effectifs scolaires en répondant à deux questions : quel est l’impact recherché pour chaque école par la mise en œuvre d’une sectorisation et en cas de sectorisation, l’impact recherché, serait-il atteint ?

La méthode

Les secteurs ont été définis sur le modèle du découpage électoral.
Le lieu de résidence de chaque élève fréquentant une école de Montceau a été pris en compte.
Chaque élève a été réaffecté dans l’école correspondant à son secteur de résidence.
Lorsque l’école comprend une classe ULIS, la moyenne de classe prend en compte les élèves de la classe ULIS

 

Quelques données chiffrées :

1437 élèves inscrits dans les écoles de la ville.
1158 élèves inscrits dans les écoles publiques : 454 en maternelle et 704 en élémentaire.

 

Puis, l’adjointe a passé toutes les écoles en revue avec les effectifs actuels pour une répartition sans sectorisation et avec sectorisation, de manière à comparer et visualiser l’impact sur les effectifs.

 

La question se pose, comment mettre en place une sectorisation ?

-Démarrer une sectorisation pour l’ensemble des élèves ce qui signifie obliger à un changement d’école sans tenir compte de l’établissement dans lequel l’élève effectue sa scolarité.

-Accorder une dérogation pour un maintien dans l’établissement ou l’élève est déjà scolarisé. Inscrire uniquement les nouveaux élèves  dans l’école de secteur de résidence.

-Qu’en est-il des fratries lorsqu’un des enfants débute une scolarité ?

-Définir des critères pour accorder des dérogations sans les multilier sinon la sectorisation n’a plus de sens.

 

Après cette présentation, des échanges ont lieu.

Sur la méthode, les objectifs et la façon de définir les secteurs qui peuvent induire les éléments que l’on souhaitent mettre en avant.

Il est proposé aux participants de réfléchir à toutes ces questions, de faire parvenir les remarques, les propositions, les préconisations afin de se retrouver au mois de mai pour faire le point.

 

J.L Pradines