Montceau : A l’initiative du Rotary
Grand Gil et les « gens du Magny » : une longue histoire hilarante ponctuée d’émotion
Le Rotary Club Montcellien, présidé cette année par Delphine Comte, a engagé une action au bénéfice de la recherche sur les maladies du cerveau, et notamment de la maladie d’Alzheimer. Afin de récolter des dons pour aider cette cause à avancer, le Rotary a organisé une soirée, à la salle du Magny.
Au menu, repas italien fort apprécié, des tables joliment dressées et des membres du Rotary qui ont officié toute la soirée au service, avec élégance et distinction, pour le plus grand bonheur des 150 convives.
Dans un premier temps, Delphine Comte, nouvelle présidente s’est présentée et a remercié tous les participants à cette soirée. Puis elle a laissé la parole à Georges Bagnard, membre du club service, qui a évoqué la cause pour laquelle les Rotariens souhaitaient aider la recherche.
Au fil de la soirée, un diaporama explicatif sur la recherche des maladies du cerveau a tourné en boucle. Permettant à chacun de comprendre l’importance d’aider financièrement les chercheurs.
Ce fut donc à Grand Gil d’animer la soirée, et il a, comme d’habitude, fait se gondoler toute la salle. Et même si quelquefois, le public connaissait ses blagues, rien à faire, on en rigole encore.
Il faut dire que l’assemblée est essentiellement composée de gens du Magny. Grand Gil fait défiler le nom de tous les habitants qu’il a côtoyé dans sa jeunesse et cela n’est pas triste ! Les anecdotes fusent et Grand Gil balance tout et tout le monde. Avec bienveillance bien sûr.
Celui qui boit, celui qui n’est pas malin, celui qui est naïf, celle qui court le guilledou… Bref ! Tout le monde passe à la moulinette et tout le monde en rit.
Certains se marrent, d’autres opinent du chef lorsque le « Grand » fait référence à telle ou telle personne. Au final, toute la salle est emportée par là où il veut bien nous emmener.
Florilège d’une petite partie du spectacle :
« Tu sais pourquoi il faut planter tes salades en bas du jardin ? Pour pas qu’elles montent ! ».
« Pour planter ses poireaux, mon grand-père avait une méthode : il écartait les jambes, il se baissait, il faisait un trou, il mettait le poireau, il rebouchait, et ainsi de suite. Arrivé un moment, il a mal au dos, il se redresse et se tape la tête sur un panneau. Il regarde et voit écrit « Blanzy » ! Avec une rangée de poireaux, il faisait 7 km ! ».
« Mon grand-père mettait toujours sa casquette de côté, ça m’intriguait et un jour je lui en demande la raison. Et voici sa réponse : Mais parce qu’au bout de toute une vie de travail à la mine, c’est tout ce que j’ai réussi à mettre de côté ! ».
Le public s’esclaffe, Grand Gil ponctue ses histoires d’un « Et ne mens pas ! Tout est véridique ».
Et puis soudain, Grand Gil ne rigole plus. Il évoque d’une voix cassée un ami qui « vient de se faire frapper dans l’établissement qui l’héberge, par un autre pensionnaire. L’émotion est là, l’artiste marque un temps d’arrêt, puis repart de plus belle. Ah ! Et puis, au fil des heures, entre deux parties de spectacle, Grand Gil passe vers chaque table et fait des tours de magie avec des cartes à jouer.
A l’issue de ce spectacle, Grand Gil a joué quelques airs sur sa guitare, avec des chansons d’hier, sous des applaudissements nourris.
Une belle soirée, bien organisée, sous la houlette de Michel Baussier qui, comme les autres Rotariens devait être à la fois au four et au moulin.
ND