Commémoration de la Libération de Montceau-les-Mines
« Réjouissons-nous ! »
La cérémonie a été conduite par Gilbert Clément, ancien combattant, et orchestrée par Gérard Gronfier, Maire-adjoint chargé de la Tranquillité publique, de la Sécurité et des Anciens combattants.
La cérémonie de ce 78ème anniversaire de la libération de Montceau-les-Mines a débuté au monument des fusillés en présence de nombreuses personnalités, dont le sous-préfet d’Autun, Marc Makhlouf.
Gilbert Clément a rappelé en quelques mots la libération de la ville. Un groupe d’élèves de l’école des Oiseaux a chanté la Marseillaise après les dépôts de gerbes.
Puis, le cortège s’est dirigé à la stèle du boulevard De Lattre pour un nouvel hommage et de nouveaux dépôts de gerbes avant de rejoindre le monument aux morts, place de l’église.
Après les dépôts de gerbes, le groupe d’enfants a repris la Marseillaise, suivi par Christelle Beguet qui a entonné le chant des partisans.
Puis, la Maire M.C Jarrot est montée à la tribune :
« Réjouissons-nous ! Comme le dit le général De Gaulle le 25 août 1944 lors de la libération de Paris. Réjouissons-nous comme le fit le peuple montcellien le 6 septembre 44, lors de la libération de Montceau !
« C’était un mercredi », la Maire cite Georges Legras, « le drapeau flottait à l’hôtel de ville avant la bataille de Galuzot. Lorsque j’ai vu les colonnes de prisonniers, j’ai su que Montceau était libérée… Il y avait du monde dans les rues, les festivités ont duré toute la nuit… »
« Nous pouvons et nous devons commémorer cette libération. Le peuple montcellien a souffert comme en ce moment, le peuple ukrainien. »
Il s’agit de se forger une conscience juste, ne pas laisser notre citoyenneté s’effriter en restant les auteurs et les acteurs de la Paix. « Toute nation a son destin entre ses mains, c’est le message de la Résistance ».
Edmonde Charles Roux, décorée de la Croix de guerre pour son implication dans la Résistance comme infirmière, disait : « Le souffle de la guerre éparpille les hommes puis les assemble et fait qu’ils s’entrechoquent, provoquant l’inimaginable…», faisons en sorte que cet inimaginable ne revienne jamais !
J.L Pradines