Lors du conseil municipal de ce jeudi soir, Gérard Gronfier a présenté un point sur la rénovation énergétique du complexe Jean Bouveri.

Ville sportive et solidaire, Montceau-les-Mines dispose d’un important patrimoine associatif et sportif. Pour répondre à l’évolution des pratiques sportives et face à la vétusté de celui-ci, la Ville a engagé une réflexion sur l’ensemble de ses sites en vue d’envisager un programme global de réhabilitation,

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de sa politique sportive dont l’un des enjeux consiste à mettre à disposition des utilisateurs des équipements sportifs de qualité, sécurisés et répondant à leurs besoins.

Dans ce cadre et suite à sa candidature, la Ville a été sélectionnée pour être Centre de Préparation Olympique Gymnastique, pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Au cours de cet été, l’Agence Nationale du Sport a débloqué une enveloppe liée au Plan de relance « Rénovation Énergétique et Modernisation des Équipements Sportifs 2022-2023 » pour laquelle la Ville souhaite postuler.

Le maître d’œuvre de la Ville a chiffré les coûts liés sur ce projet à la partie rénovation énergétique du bâtiment à 5 369 838,48 € HT dont 10% d’aléas.

La Ville va solliciter une aide de l’Agence Nationale du Sport de 600 000 € HT.

Questions

Laurent Selvez
On est sur un complexe où les coûts augmentent. Il risque d’y en avoir encore. Quels sont les coûts réels des jeux olympiques ? S’il y a des économies à faire, les montcelliens préféreront se passer des JO. Quelle est la part des JO ?

Lionel Duparay
On ne peut plus changer le projet. Si on n’a plus d’exigences liées à l’accueil des équipes, on perd ces subventions. Notre objectif, c’est une subvention à 80%. Le gros de la rénovation, c’est la rénovation thermique. Il y a une modernisation naturelle à faire en dehors de l’accueil des JO, pas JO. On n’a pas voulu lésiner sur la rénovation énergétique de ce bâtiment.

Marie-Claude Jarrot ajoute qu’il n’y a aucun surcoût lié aux JO. Elle évoque une aubaine.