Conseil municipal de Montceau-les-Mines
Réactions des élus face au compte-rendu du dernier conseil municipal de juin 2022
Nicolas Bonnand
Je souhaitais réagir sur vos propos liminaires du conseil du mois de juin.
Nous revenons sur la faiblesse de la maternité du Creusot qui est aussi notre maternité. Nous avons interpellé M. Marti pour réaliser une union sacrée. Nous avons interpellé M. Marguerite qui ne nous a pas répondu.
Seul M. Rebeyrotte a-t-il réagi par un communiqué. Qu’est-ce qui est prévu aujourd’hui depuis le Ségur de la santé ? Que dites-vous aujourd’hui ? Quelle redevabilité par rapport aux citoyens ?
Marie-Claude Jarrot
Le travail doit se faire. Et il est en train de se faire. Les médecins se sont réunis par rapport au devenir de l’hôpital de Montceau-les-Mines. Si on ne trouve pas un chemin pour l’hôpital de Montceau-les-Mines, on n’en trouvera plus jamais. Les personnels, les médecins se réunissent. Il faut qu’ils rencontrent les partenaires sociaux. Cela va se faire.
On avait une deadline pour fin septembre repoussée à novembre afin que nous puissions travailler à des propositions.
Concernant ce que vous a répondu le député, nous avons la chance d’avoir un député qui s’occupe du territoire, qui relaie les préoccupations notamment dans le domaine de la santé, qui connaît un certain nombre de personnes au ministère de la santé et qui nous accompagnera sur ce dossier délicat.
Concernant la maternité du Creusot, je n’ai pas à me prononcer. Une maternité est indispensable pour notre territoire. La maternité d’Autun est une maternité de dernier recours. Pour la maternité du Creusot, on doit jouer collectif. Il y a une mobilisation le 29 de la CGT en direction de l’hôpital.
Il y a un certain temps, nous n’avons pas joué collectif. Sinon nous aurions eu un hôpital communautaire.
Je peux vous dire que mon objectif a toujours été de jouer collectif. L’hôpital de Chalon est un hôpital pivot et c’est tout. Il ne doit pas tout absorbé.
Il y a les incantations « il faut il faut il faut ». Et il y a ce qu’il se passe dans la réalité, par exemple des médecins qui ne jouent pas forcément collectif et qui oriente sur des cliniques privées.
Il y a des urgences qui fonctionnent mais avec des efforts colossaux. Tout cela c’est une multitude de détails qui font qu’il faut construire un projet global. Ni moi ni Marti ne sommes silencieux.