Ce jeudi soir, une réunion était programmée pour les membres du conseil municipal afin de faire le point sur les deux contrats de performance énergétique  signés par la ville avant le conseil municipal du lundi 27 février : marché public global de performance pour les installations d’éclairage public et ses installations connexes sur l’éclairage public avec Citelum et le contrat de performance énergétique par rapport au chauffage signé avec Dalkia.

M.C Jarrot précise que ce contrat a été conclu en mars 2021. Après audit 4408 points lumineux et 352 supplémentaires.

La moitié de la ville était dans une situation pas terrible. La maintenance représentait un coût important.

Dès 2019, nous avons fait le choix  d’un contrat de performance énergétique sur l’éclairage public avec plusieurs objectifs :

→ réduire de 70 % la consommation en passant en led pour 4760 points

→ utiliser une technologie innovante avec un abaissement de l’intensité jusqu’à moins 70 % la nuit.

C’était la commande conclue avant la crise énergétique et la flambée des prix : de l’abaissement et pas d’extinction.

Ce qui pose problème c’est le rallumage. Les drivers qui n’ont pas d’horloge ne sauront plus calculer l’abaissement ; Il aura 2 nuits en une et on risque d’avoir dans la même rue des luminaires avec un éclairage aléatoire ou avec différentes intensités, …

Pour avoir le rallumage, il faudrait supprimer l’abaissement. Pour supprimer l’abaissement il  faut reprendre chaque point lumineux pour le traiter individuellement avec un coût supplémentaire important et dans ce cas là, on pourrait rallumer sans problème mais en refaisant ce qui a été réalisé jusqu’à ce jour !

En 2 ans, 45 % des points lumineux ont été traités.

Un avenant au contrat intègre les équipements sportifs : complexe Pouloux, complexe Salengro, boulodrome intérieur, COSEC Jean Moulin, terrain d’honneur des Alouettes, Sembat tennis intérieur,  budget investissement 287 579, 18€

En 2022, 18km de réseau aérien rénovés

Ce programme s’étale sur 8 ans en fonction des finances de la ville.

Pour 2023, 871 luminaires seront  traités.

À la fin de l’exposé, Samuel Novais, responsable d’agence Citelum, revient sur la panne d’éclairage de la place de l’église cet été. Des dysfonctionnements ont été constatés, plusieurs interventions, des pannes répétées et un constat : on a trouvé en septembre, la portée d’un cable armoire qui relie la Capitainerie à l’ABC , le câble d’alimentation est tout écrasé, il fonctionne sur 3 fils au lieu de 4. Pour changer ce câble, il faut ouvrir la chaussée, un devis est en cours…

Laurent Selvez (opposition) demande s’il est possible de faire des zonages et d’éteindre plus tard, pour sécuriser les quartiers, vers 1 ou 2h du matin.

La Maire lui répond que l’idée, c’est de faire des économies et que l’on ne va pas éteindre si tard. Ce sera 22h 30.

Par contre nous allons ajuster l’heure du matin. Nous aurions pu démarrer mi-février voir début mars.

Il y aura un zonage pour les événements spécifiques : fête de la musique, soirée du 13 juillet,  Note d’été, …

Samuel Novais complète : on peut tout faire, c’est une question de moyens financiers.

Hélène Touillon (opposition) revient sur l’extinction des vitrines des magasins qui dit-elle, « c’est obligatoire, c’est la loi ».

M.C Jarrot s’en remet à la responsabilité des commerçants qui « ont assez de difficultés dans cette période. Je ne verbaliserai pas pour cette raison ».

J.L Pradines