La mobilisation sur le bassin ne faiblit pas, pas d’essoufflement en vue au niveau de l’Intersyndicale locale contrairement à ce que les renseignements territoriaux ont pu annoncer.

En effet, malgré les incertitudes de la météo,  cette nouvelle journée de mobilisation a rassemblé 2 500 manifestants toujours aussi déterminés contre la loi de réforme des retraites.

Les regards sont tournés en direction du conseil constitutionnel qui doit rendre sa décision ce vendredi 14 avril.

Lors des prises de parole, les orateurs expliquent que « désormais c’est à Paris que va se jouer l’avenir de cette loi.

Quatre recours ont été déposés au Conseil Constitutionnel. Il y a trois options : la validation, la censure totale ou la censure partielle.

Si censure partielle, deux possibilités : une nouvelle délibération ou la promulgation de la loi moins les articles censurés. »

Pour l’Intersyndicale, « l’attitude du président Macron, ses prises de parole, ne font que renforcer l’unité syndicale. D’ailleurs, on annonce un 1^er mai unitaire et historique ! »

Puis, les manifestants ont pris le départ en cortège sur le même parcours que la semaine dernière dans une ambiance bon enfant : en direction du  pont levant puis quai Chagot pour un arrêt au carrefour des alouettes avec plusieurs prises de parole et retour sur la place de l’hôtel de ville, avec une halte désormais incontournable devant la permanence du député Louis Margueritte.

À la fin de la dislocation de la manifestation, les forces de l’ordre ont entrepris de contrôler un manifestant sur la place de l’hôtel de ville. Devant ce déploiement de force important, les manifestants encore présents sur la place se sont rassemblés autour du militant et finalement après quelques échanges verbaux, les manifestants ont pu quitter la place.

Une situation qui aurait pu dégénérer alors que les manifestations à Montceau-les-Mines se déroulent plutôt dans le calme.

J.L Pradines