En ce jour de commémoration du génocide arménien, une gerbe et des fleurs ont été déposées au Monument aux morts par la Maire Marie-Claude Jarrot en présence de plusieurs élus et par une délégation arménienne conduite par Mathilde Dufour-Ghendelekian.

Cette journée de commémoration a été fixée au 24 avril, en référence à la journée du 24 avril 1915. Ce jour-là, près de 600 intellectuels arméniens furent arrêtés par les autorités ottomanes à Constantinople, avant d’être déportés ou assassinés : ce fut le début d’un génocide ayant entraîné la mort de plus d’un 1,5 million de personnes.

Puis ce fut la lecture d’un texte à deux voix, en arménien et en français, dans lequel on rappelle l’importance de se souvenir, « 108 années se sont écoulées, un passé qui menace de ressurgir à tout moment.

Que soient remerciées les autorités françaises : la France a été un des premiers pays à reconnaître ce génocide ».

La Maire M.C Jarrot rappelle que la France a reconnu ce génocide depuis le 29 janvier 2001 par la valeur et la solennité d’une loi de la République. Par le décret du 10 avril 2019, la date du 24 avril est inscrite au calendrier républicain de la mémoire.

Une date de respect, elle résulte de l’engagement de la France pour qualifier un crime contre l’Humanité, contre la civilisation.

Se souvenir, c’est mener un combat face à l’oubli et lutter contre le négationnisme.

La mémoire rassemble, elle surmonte les préjugés.

Se souvenir, c’est un combat d’aujourd’hui et d’avenir pour que prime un message de justice et d’espoir.

Puis la Marseillaise a résonné sur la place de l’église, face au monuments aux morts, suivie de l’hymne national de l’Arménie.

Après le salut au porte-drapeau, la délégation arménienne a partagé différentes pâtisseries selon la tradition.

J.L Pradines