Ce jeudi soir, sur la place des droits de l’homme, devant l’Embarcadère, trônait le  Berliet GBC 8 6×6 Sahara que conduisait Lino Ventura dans le film «Cent mille dollars au soleil», appartenant au Musée du camion ancien.

Sur les marches de l’Embarcadère, Anthéa Lamine, micro en main,  a accueilli les invités  en chansons, des chansons  de films, pour être raccord car en effet, le cinéma, serait le thème décliné de la soirée, dédiée aux forces vives de la ville avec la volonté de remplacer, les cérémonies des vœux  qui n’ont pas eu lieu depuis 2020, par la rentrée des forces vives 2023-2024.

L’équipe de l’Embarcadère a soigné une belle scénographie qui a mis une fois encore, en lumière, les compétences de ces professionnels.

La Maire, Marie-Claude Jarrot a salué les personnalités présentes, les autorités civiles et militaires, ainsi que les élus des communes voisines, les présidents d’association, les chefs d’entreprises, les commerçants et artisans, les représentants du conseil des sages et du Conseil Municipal Jeunes,…

Une soirée qui marque la fin des festivités de l’été et au centre d’une semaine bien remplie : la fin de la fête foraine, l’émission du timbre du centenaire de l’arrivée des polonais,  la libération de Montceau, … Cette semaine se terminera par le forum des associations samedi, et dans la foulée, la présentation de la nouvelle saison culturelle.

« Et au centre de tout cela,  le rendez-vous de ce soir pour dire Merci aux forces vives, à ceux et à celles qui font Montceau au quotidien… dans cette salle qui deviendra dans quelques jours, l’une des salles de cinéma la plus grande de la région… »

« Vous êtes les actrices et les acteurs d’un film qui nous emmène dans les différents quartiers de la ville. »

L’élue souligne que les différents crises ont poussé les montcelliens à inventer, à innover, à s’adapter, à imaginer : « tous ensemble, nous avons été de vrais laboratoires d’idées et d’expérimentation ».

« C’est le choix entre baisser les bras ou poursuivre la déclinaison d’un Plan Pluriannuel d’Investissement de presque 50 ME pour la période 2022-2027.

Alors, c’est justement pour tenter de ne plus être à ce point prisonnier de nouvelles crises climatiques ou énergétiques, que nous avons fait le choix de pérenniser ces décisions d’investissement ».

M.C Jarrot passe en revue les différents investissement prévus au PPI : installation de panneaux solaires, la rénovation de l’éclairage public, le nouveau visage du quartier du Plessis, la maison des associations, la réhabilitation de Jean Bouveri,  la construction d’un nouvel hôpital,  le projet immobilier du Magny, réhabilitation du quartier du Bois du Verne, le lavoir des Chavannes, le démantèlement de la centrale de Lucy ( une destruction par explosifs, prévue le 8 novembre qui donnera une image nouvelle de la ville)…

« Tous ces projets nous obligent à nous éloigner de certains modèles prémâchés et à bout de souffle. Osons imaginer et faire vivre de nouveaux modèles urbains, plus résilients face aux bouleversements climatiques inévitables, y compris et surtout dans nos villes moyennes, dont la « taille humaine » doit révéler l’humanité.

Puis, la Maire interroge sur la place des villes moyennes : « entre les grandes villes  et les campagnes, il est une catégorie que l’on a tendance à oublier ce sont les villes moyennes comme Montceau qui doivent et devront s’adapter aux impacts environnementaux, économiques et énergétiques présents et futurs.

Et Montceau le fait !

Mais cela demande des investissements, du courage et de l’accompagnement.

Ces transformations énergétiques et écologiques demandent des financements et de la volonté politique. Elles exigent aussi des idées, des horizons, de l’audace et l’adhésion de tous.

Voilà ce qui nous oblige à aller de l’avant, à être des accélérateurs de projets et des catalyseurs d’une vision de demain, transformant la volonté́ des élus en actions, par l’effet levier de l’engagement de l’État et des partenaires nationaux et locaux, par la mise en réseau des élus, des chefs d’entreprises, des commerçants, artisans et forces vives pour partager au sein d’une communauté́ inédite au sujet de laquelle je dirais que la ville moderne a vécu.

Voici venu le temps de la ville contemporaine : une ville aimée, une ville partagée. Partagée au quotidien. Un quotidien que vous servez. Un quotidien auquel vous apportez toutes et tous votre large contribution.

C’est ce que je nous souhaite. De toujours faire au mieux et au plus juste ».

Et puisque « Se battre pour une cause juste est déjà une victoire », alors continuons ensemble selon cette phrase culte de la série Grey ‘s Anatomy :

« La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y ! Jouez. Jouez le jeu. Jouons le jeu. Jouons librement. Jouons comme s’il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est de réussir et de réussir pour les autres. »

Puis, M.C Jarrot a cédé la parole à Régis Faure. Au cours de son intervention, le président de Panacéa, a présenté Benjamin Royer qui sera en charge des projections à l’Embarcadère.

« Exploitant de cinéma sans salle, nous posons nos valises à l’Embarcadère. « Nous ouvrirons nos projections à l’Embarcadère le 28 septembre à 20h avec la diffusion du concert d’Orelsan !!

De plus, nous développerons les animations  autour du cinéma ».

J.L Pradines