L’association Humanity a organisé ce samedi 19 novembre au Trait d’Union, le Festival « Vivre Ensemble », une parenthèse culturelle et festive, une rencontre avec des artistes exilés qui a rassemblé de nombreux participants et spectateurs-acteurs.

Un programme varié pour une journée de rencontres et d’échanges  avec des artistes exilés qui oeuvrent dans différentes esthétiques : calligraphie, sculpture, musique, street culture, … avec la présence de Salih- calligraphe, Naji – sculpteur et musicien Oud, le Collectif Espace de Rue pour de la danse Hip Hop, DJMJ – culture urbaine,

Ziza Youssouf, auteur, compositeur, chanteur et danseur qui évolue dans un style reggae-blues-afro-pop.

 

Ziza Youssouf est un artiste mauritanien, activisme  des droits humains et du climat,  qui a du quitter son pays pour ses prises de position.  Il est actuellement réfugié en Belgique.

 

Un moment particulier s’est déroulé dans une salle à part, dans les locaux du trait d’Union. En effet, trois élèves du collège Saint-Exupéry, d’origine kurde syrienne, ont interviewé Ziza Youssouf.

Les collégiennes ont donc demandé à l’artiste les raisons pour lesquelles il avait quitter son pays, comment il vivait son exil, comment il voyait sa vie, son futur, s’il pensait retourner en Mauritanie, ses projets musicaux, …

Ziza Youssouf explique qu’il y a beaucoup de choses à faire pour faire évoluer son pays : pour une justice équitable, la fin de l’éthnisme, de la corruption, …

« L’état a beaucoup de choses à faire mais il préfère que les gens qui ne sont pas d’accord quittent le pays pour qu’il puisse installer et poursuivre la dictature.

Il faut rétablir la justice, la liberté d’expression. On rêve tous de pouvoir retourner dans le pays où l’on a grandi mais il faut avancer, cela donne de la force.

Prenez votre « voyage » comme positif. Ayez confiance en vous, tout est possible, tout est en vous. Je suis très fier de vous… »

 

Ce festival a pu aller à son terme grâce à l’investissement, la participation et l’énergie et l’envie débordante de FAIRE, des bénévoles réfugiés et des salariés de l’association.

Un coup d’essai transformé qui ne demande qu’à être reconduit et développé…

 

Merci à Anwar pour les photos de Ziza Youssouf

J.L Pradines