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samedi 13 janvier 2024 à 07:17

Pas 7 ans au Tibet, mais 7 ans  au Bassin Minier

Une œuvre du CCCM : « Notre jeunesse au temps des gueules noires »



 

Le Ciné caméra club Montcellien s’avère un lieu d’incubation et de création de plus en plus prolixe et incontournable. De plus son attachement à son territoire lui fait réaliser et produire des documents de qualité traitant du passé comme du présent du territoire. En l’occurrence il s’agit de dépasser les narrations accoutumées, historiques, conventionnelles,  s’adossant à l’historique de la création de la ville, de la compagnie des mines de Blanzy depuis Jules Chagot, .pour entrer dans le concret des quotidiens, des aventures humaines, des ressentis et vécus personnels.

L’ambition du CCCM, celle de ses membres, consiste à mettre en valeur la joie habitant une époque, de dresser un portrait réaliste démontrant la grande solidarité régnant dans la dure et compliquée vie de l’après guerre.

Roland Quenouille, alors Président du CCCM a pendant 2 ans et demi travaillé au corps ses collègues du club pour enclencher la démarche créative, élaborer un scénario commun, trouver les documents, former une équipe, etc. Et le final cut donné le CCCM sous la présidence de Casimir Kielbasa, le film de 2 heures sera projeté le 19 janvier à l’embarcadère.

A partir de témoignages,  de vidéos filmées dans les clubs, les fêtes et les écoles, etc., le film, en deux époques avant et maintenant, veut démontrer que même si la vie était dure et compliquée lors de la période de l’après guerre, il y avait une joie de vivre et une grande solidarité.

Que dire des fonctionnaires recevant leur 1ère affectation pour  Montceau les Mines. Comme dans « Bienvenue chez les Ch’tits », ils auscultent la carte du nord de la France ! Rien. Ils sillonnent du doigt la France, « ah en Bourgogne dis donc ». Beaucoup de par leur éducation s’attendent à découvrir Germinal de Zola.

N’est-ce pas encore le cas à l’heure actuelle ? Des élus ont bien voulu changer le nom de Montceau « les mines » en Montceau « en Bourgogne »

 

Alors le pitch du film : 2 jeunes parisiens « parigots » Alicia et Mathias en vacances chez les grands parents,  Stanis (Polonais d’origine) et Maria (Italienne d’origine), tous deux français bien intégrés, doivent rédiger un devoir sur la vie d’une ville de province autrefois.

Au-delà de la démonstration le film sous entend que les clichés ont la vie dure et qu’il est primordial de démontrer qu’ils tiennent plus du mythe que de la réalité prosaïque du quotidien.

 

Gilles Desnoix  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






4 commentaires sur “Pas 7 ans au Tibet, mais 7 ans  au Bassin Minier”

  1. HD71 dit :

    Bonjour
    À quelle heure est la projection
    Merci

  2. catherine71 dit :

    A quelle heure passe ce film sur Montceau ?

  3. Du Montceau dit :

    L’entrée est gratuite, comme la salle peut contenir plus de 800 personnes, il n’est donc pas utile de réserver.

    Une séance à 15 h, l’autre à 20 h 30

    Un film de 2 heures
    Nostalgie assurée

  4. jp pellerin dit :

    Bonjour
    Très bon travail. cela rappelle des souvenirs enfouis pour la génération des personnes des années 50 et plus.
    Merci