L’école d’agents de sécurité Activ’prévention, inaugurée officiellement en mai 2022,  ouverte en 2021 dans les locaux de l’ancienne école de Bellevue, a débuté une nouvelle formation PSGE, participer à la sécurité de grands événements, pour les besoins des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

 

 

Nous avons assisté à un exercice de filtrage et de palpation, une mise en situation sur le terrain  pour les stagiaires afin de prendre conscience des problèmes posés, des actions à enclencher et des mécanismes à adopter et à intégrer.

 

En effet, depuis le lundi 4 mars, les formateurs accueillent un groupe composé de 12 personnes bien disposées à grossir les rangs des agents de sécurité pour cet événement exceptionnel de Paris 2024 qui de fait, demande  un grand nombre d’agents.

Deux sessions s’enchaîneront sur le site montcellien et une autre ouvrira à Mâcon en avril.

Cette formation spécifique de 119 heures, axée sur la gestion de palpations et de conflits, comporte plusieurs modules : secourisme, environnement juridique, gestion de conflit, gestion de situations dégradées,  stratégie, sensibilisation aux risques terroristes, …

Elle est ouverte aux hommes et aux femmes de tout âge. Activ’Prévention est seule sur le département à avoir l’agrément.

 

Gérard Gronfier, le premier adjoint de la ville se dit satisfait de cette situation qui complète le statut de la ville, de base arrière pour les JO. Il rappelle que cela ne coûte rien à la ville.

 

Le responsable fondateur Roland Chaussy précise que la position de Montceau au centre du département, la proximité du TGV, la gare SNCF, la RCEA, … sont des atouts.

« Notre installation permet de nous adapter et d’ouvrir rapidement cette formation, avec le soutien de la ville », explique R. Chaussy. « La formation est financée par Pôle Emploi et les stagiaires sont rémunérés. La formation est sanctionnée par un CQU et unne épreuve pratique qui permettent de valider les différentes compétences pour l’obtention d’un CQP PSGE .

Les agents qui iront à Paris auront leurs frais pris en charge : hébergement, nourriture, transport, et seront rémunérés un peu plus que le SMIC ».

 

Après 3 ans d’ouverture, le bilan est positif pour Roland Chaussy : «Activ’Prévention suit un bon développement. On a des formations financées par la région et la qualité de notre travail est reconnue. Nous avons également une convention avec la ville qui permet de mettre nos stagiaires en situation avec la police municipale. Nous avons désormais une flotte de 10 formateurs qui oeuvrent au sein de la  structure qui sont en possession de certification professionnelle et pédagogique ».

 

J.L Pradines