Conseil municipal de Montceau-les-Mines : les avancées pour le cinéma le Capitole
Et des évolutions dans le financement du projet
Le conseil municipal de ce lundi soir se poursuit avec le retour du dossier du cinéma le Capitole, pour deux points.
Marie-Claude Jarrot présente un premier point portant sur des fonds de concours. Afin de financer la réalisation ou le fonctionnement d’un équipement, des fonds de concours peuvent être versés entre la communauté urbaine et les communes membres après accords concordants exprimés à la majorité simple du conseil communautaire et des conseils municipaux concernés.
Par conséquent, vu la délibération du Conseil communautaire du 11 avril 2024 attribuant un fonds de concours de 355 000 € à la Ville de Montceau-les-Mines dans le cadre du projet de réalisation du cinéma Le Capitole, il a été proposé au Conseil Municipal d’accepter le versement du fonds de concours de la Communauté urbaine Le Creusot-Montceau d’un montant de 355 000 € dans le cadre du projet lié à la réalisation du cinéma Le Capitole.
Avenant à la convention de financement pour la construction du complexe cinématographique
Par délibération n°2022-023 en date du 21 mars 2022, la Ville a délibéré sur la création et l’exploitation du cinéma ainsi que la convention de financement afférente. La convention prévoyait le versement d’une subvention de 350 000€ sur l’année 2022.
Par délibération n°2023-034 en date du 20 mars 2023, la Ville a délibéré sur un avenant n°1 à ladite convention prévoyant une participation conformément à la loi Sueur plafonné à 60% pour un montant de 1 700 000€ réparti en 2 tranches.
La première tranche d’un montant de 350 000€ versée de la manière suivante :
-Avance de 50 000€ à la signature de la convention,
Avant-projet sommaire : 200 000€
Lancement de la consultation des entreprises : 100 000€.
La seconde tranche d’un montant de 1 350 000€ serait débloquée sous conditions suspensives :
- Notification des subventions, Obtentions du/des prêts.
La Ville a décidé de revoir le plan de financement avec la Société des Cinémas LCM d’où la nécessité de prévoir un avenant n°2 à la convention pour acter les nouveaux montants de subvention ainsi que les nouvelles modalités d’attribution.
Laurent Selvez : Cela fait plus de dix ans que nous évoquons ce dossier. J’aurais aimé d’autres solutions. Ma collègue parlait d’un secteur public pour la prochaine MAM. J’aurais aimé qu’il en soit ainsi pour le cinéma. J’aurais aimé qu’il se fasse dans un autre endroit et plus tôt. Nous aurions dû être la première ville à avoir un multiplexe. Je regrette la somme considérable publique donnée à une entreprise privée. Maintenant le projet est porté par une entreprise privée et non plus une association. Des modifications ont été réalisées dans la convention. La situation est correcte. Il faut passer à l’acte à présent. Bonne chance à ce cinéma. J’espère qu’il trouvera son public. J’espère que c’est la dernière délibération que l’on passe dans cette enceinte.
Eric Commeau : 10 ans enfin ! Un montage financier qui restera dans les annales avec un taux de financement public jamais vu. Quand je vous avais dit que la CUCM vous sauvait la mise en mettant les derniers deniers, vous aviez ri. Je voulais savoir si vous saviez si M. Faure a obtenu ses deux prêts bancaires.
Lilian Noirot : Laissez mes électeurs tranquilles. Ils ne veulent pas de vos conseils. Ils vous ont suivi pendant 18 ans. Sur le cinéma, je vais être bref. Dix ans pour faire un cinéma… pendant votre gestion, rien n’a été fait. On va poser une première pierre. Les montcelliens vont pouvoir voir des films dans un cinéma de qualité. Il va y avoir aussi des projections pour les enfants.
Je tiens à dire qu’on voit déjà des films de qualité dans une salle de qualité. C’est à l’Embarcadère.
Lionel Duparay : M. Selvez, j’aimerais comprendre votre gymnastique intellectuelle. Quelle a été votre évolution entre le moment où vous avez décidé le déplacement du centre-ville de l’autre côté du canal. Où était le cinéma dans votre projet ? Il était de l’autre côté du canal. C’était des dizaines de m² de surfaces de ventes. C’était un montage privé. Le permis de construire de 2009 n’a jamais été mis en place. Quand nous avons eu le projet, vous avez soutenu Madame Davoine.
Quelle est votre gymnastique intellectuelle ? Vous avez soutenu un projet avec un propriétaire privé pour nous dire aujourd’hui qu’il faut faire un cinéma municipal. Je ne vous comprends plus.
Marie-Claude Jarrot : Sur le financement de cinémas de ce type, le cinéma dans les villes moyennes est toujours largement subventionné (pas plus de 60%). C’est une des cultures les plus populaires qui existe. Il est écrit que pour le financement de cinéma de notre type, il y a une nette augmentation des finances de l’État. Subventionner la culture, c’est notre fierté. La région Bourgogne Franche-Comté accompagne ce type de projet privé, avec des règles précises (60% au maximum). L’aide sélective d’une CNC est obtenue par rapport à des critères renseignés.
Quand la boutade est mensongère, c’est toujours intéressant de rétablir la vérité. Vous écrivez sur les réseaux sociaux que les financements publics pour le cinéma sont de 73,6%. C’est faux. C’est interdit. On peut dire ça aux gens sur les réseaux sociaux. Vous écrivez cela. C’est le premier mensonge. Et après vous écrivez que d’autres choix étaient possibles. Après on nous donne un exemple de choix : la ville de la Roche-sur-Yon, pour un projet équivalent a choisi un projet public. Le coût est plus important pour la ville. M. Selvez ne conteste pas le projet mais la façon dont il a été conduit. A la Roche-sur-Yon, il y a deux cinéma : un megarama et le Concorde. Il n’y a pas quatre salles dans cette ville pour 55 000 habitants, mais 9 salles. Cela s’appelle un mensonge, une manipulation. Pour vous racheter, je vous invite à soutenir Kad Merad et qui va lancer son film à la Roche-sur-Yon, dans une des 9 salles. Je vous ai préparé une invitation pour le 9 octobre.
Il faut arrêter de raconter des mensonges.