La Ville rachète l’ancien cinéma à la société BMC
688 m² pour... ?
Par délibération n° DEL2024-058 en date du 22 mai 2024, la Ville a délibéré sur l’acquisition d’un tènement immobilier situé 24 rue Rouget de Lisle, parcelle BP 46, appartenant à la société BMC Montceau-creuzot. Cette délibération mentionnait « la substitution de cet achat à tout autre acquéreur, et notamment à la future Société d’Economie Mixte Locale à créer ». La Ville souhaite acquérir le tènement en son nom propre, il est donc nécessaire de retirer la délibération susvisée car ladite mention ne rendait pas possible l’acquisition en directe par la Ville. Pour mémoire, il s’agit d’un bâtiment d’une superficie de 688 m² situé en cœur de ville.
Ce bâtiment accueillait antérieurement l’ancien cinéma « Les Plessis » et le bar « le Vendôme ».
Cet achat est conclu au prix de 210 000 € net vendeur, ajouté de 8 000 € de frais d’agence, frais d’acte en supplément à la charge de la Ville.
Marie-Claude Jarrot espère avoir « des touches » rapidement, pour ce bien qui n’intéresse pas « à ce jour, les vrais investisseurs privés. On ne va pas se mettre à construire quoi que ce soit ».
Laurent Selvez : « Vous avez répondu à ma principale question en disant que le mdoèle économique ne tient pas… Alors pourquoi on achète ? On a déjà passé une délibération où la SEM a acheté. Quel est le projet aujourd’hui pour ce bâtiment ? On a l’impression d’une nouvelle friche. On pourrait l’appeler friche Loison. D’ailleurs où en est-on par rapport à cette friche ? On est là pour gérer notre patrimoine. Mais si on avait voulu le faire, il aurait fallu le faire dès le départ, de l’intégrer dans le projet du cinéma. Je ne comprends pas cette urgence. Revenons avec un projet et un vrai et après on vous suivra. »
Marie-Claude Jarrot : « Je vous rappelle qu’au mois de novembre 20 ??, Madame Davoine déclarait à M. le Préfet, qu’elle déclarait les bulldozers seront là pour creuser la 5e salle sous la terre alors qu’elle avait vendu le cinéma à Gaumont-Pathé. Comment pouvez-vous dire des choses pareilles ? L’exploitant actuel n’a pas pu continuer d’exploiter. Les plafonds tombaient sur les spectateurs.
On attend. Regardez ma belle friche. Venez donc… Non mais, est-ce que vous avez perdu la raison ? Je vais vous reparler de Loison. Si on n’avait pas réussi à faire bouger les lignes… Sur Loison, je rappelle que nous avons été retenu pour résorber la friche. Nous avons obtenu 720 000 € de subventions de l’État. Nous avons un porteur de projet. Est arrivée une période compliquée. A ce jour, CoopHabitat n’a pas pu construire un modèle économique viable pour lui. A l’initiative de la Ville, avec le Préfet de Saône-et-Loire et le Président de la CUCM, nous sommes convenus d’une réunion pour recapitaliser le projet pour que CoopHabitat puisse vendre ses logements. La réunion a lieu le 6 novembre pour recapitaliser.
La ville de Montceau-les-Mines ne porte aucune responsabilité. Et nous ferons la même chose. Nous avons des touches avec ce bâtiment. Et encore une fois, vous racontez n’importe quoi. Respectez au moins les compétences personnes autour de cette table. La résorption de cette friche se fera. Laissez-nous mettre la main à la patte. On a prouvé depuis longtemps qu’on savait rénover, détruire quand il fallait…
Eric Commeau : « Mettez-vous quand même à la place du conseiller municipal que je suis. On aimerait avoir un peu plus d’explications. On partage votre souci et on vous encourage à veiller sur le cœur de ville. On ne peut que se réjouir que vous vous concentriez sur le cœur de ville. On vous fait confiance dans une certaine limite. Donnez-nous plus d’explications. On comprend bien que vous allez faire des travaux. Énergies citoyennes s’abstiendra. Une grande partie de la population citoyenne s’interroge sur un certain nombre de vos choix.
Un dossier comme ça mérite plus qu’une délibération de trois lignes. Ce n’est pas douter de vos capacités. On veut un peu d’informations sur les projets qui nous engagent. »
Marie-Claude Jarrot : « Les montcelliens nous ont fait confiance et ils ont eu bien raison ».
Lilian Noirot : « Je suis très étonné que le grand laïc que vous êtes ait soutenu un candidat du front populaire. Pour revenir sur la délibération, je suis toujours très étonné de vos interventions M. Selvez. On avait construit un contre-schéma à la région qui avait trouvé un écho. Montez un projet M. Selvez. Plutôt que les paroles, passons aux actes. ».
3 commentaires sur “La Ville rachète l’ancien cinéma à la société BMC”
Que va-t-on faire de ce cinéma, pas facile à convertir en autre chose qu’une salle de spectacle ? Dans le même ordre d’idée, même si ça ne concerne pas la ville, que vont devenir les locaux Casino ? Avant de construire des zones commerciales (vers anciennement Jardiland) il faudrait déjà utiliser les infrastructures existantes. Avec les diverses obligations imposées, ces locaux coûtent trop cher à réhabiliter, leur seul
J’avais cru comprendre que l’heure était à la vente du foncier de la mairie pour boucler le budget.
« Marie-Claude Jarrot espère avoir « des touches » rapidement, pour ce bien qui n’intéresse pas « à ce jour, les vrais investisseurs privés ». La mairie prends donc le risque à la place de l’ancien propriétaire du cinéma, certainement bien heureux de se débarrasser de sa ruine pour la transmettre à la collectivité.
Avec tous les locaux commerciaux abandonnés à Montceau, en voilà un de plus qui sera vide pendant longtemps. Qui va vouloir acheter ce bâtiment.?????? C’est du grand n’importe quoi..