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mardi 12 novembre 2024 à 06:19

Montceau-les-Mines : commémoration

106ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918



 

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Cette journée de commémoration du 106ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918 s’est poursuivie au monument des fusillés de Bel Air en présence de nombreux élus montcelliens, du colonel Benjamin Brunet de la 13ème demi-brigade de la Légion Etrangère, des représentants des associations mémorielles, de la police municipale et nationale, des pompiers, des membres du Conseil Municipal Jeunes et du Conseil des Sages.

La cérémonie a été menée et rythmée par Patrick Dessalut.

Après le dépôt des gerbes, l’harmonie municipale a joué la Marseillaise reprise par un groupe d’élèves de l’école Joséphine Baker.

Les participants se sont mis en ordre pour se rendre en cortège au monument aux morts, place de l’église, au son du tambour..

Jean Hirtz a lu le message de l’UFAC* ( l’Union fédérale des anciens combattants), puis le 1er adjoint, Gérard Gronfier, a lu celui du ministre Sébastien Lecornu, ministre des Armées et de Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants **.

Après le dépôt des gerbes, la Maire, M.C Jarrot a rendu hommage à toutes les victimes de cette guerre, aux soldats tombés sous les tirs ennemis.

« Il y a des larmes d’amour qui dureront plus longtemps que les étoiles du ciel » (Charles Peguy)

« La France sait ce qu’elle doit à tous ces combattants », tout comme à ces 690 montcelliens dont les noms sont inscrits sur le monument.

Elle poursuit : « Parler de paix alors que le monde s’embrase. Comment renverser le cours mortifère de cette époque. La responsabilité nous incombe, notre devoir de poursuivre ces idéaux, Liberté, Egalité et Fraternité,  de faire un monde où règne la  Paix ».

Pour conclure cette commémoration, les représentants des corps Constitués et les élus saluèrent les drapeaux et invitèrent l’assistance à venir partager le verre de l’amitié au salon d’honneur de la mairie.

 

J.L Pradines

 

*MESSAGE de l’UFAC du 11 Novembre 2024

Aujourd’hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes, il y a 106 ans, de l’Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918. Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés. La majorité de ces lieux de mémoire ont été réalisés dans l’immédiat après-guerre et souvent à l’initiative d’anciens combattants survivants. C’était le moyen qui leur avait semblé le plus efficace pour honorer leurs camarades ayant fait le sacrifice de leur vie et pour favoriser la prise de conscience par l’ensemble de leurs concitoyens de la dette contractée envers eux. Ces monuments sont à l’image de la France d’alors qui, au sortir de la guerre, était meurtrie, défigurée. La souffrance qu’ils expriment était celle qui perdurait dans les corps et dans les cœurs. Ils sont désormais indissociables de la notion de commune dont ils constituent, avec la mairie, l’église et le cimetière, des éléments structurants. Mais ils ont aussi valeur d’engagement en nous signifiant « Plus jamais cela ! ». Il fallait que, regardant ces figures de pierre ou de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, expressions de l’indicible souffrance qui fut celle de nos « Poilus », mais aussi des populations civiles prises sous le déluge de fer et de feu. Pourtant, malgré le traité de paix signé un an plus tard à Versailles, cette guerre qualifiée de grande alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré. C’est la raison pour laquelle, l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC) appuie son action sur un motif fondamental qui est de s’opposer à tout règlement de conflit par la guerre mais de l’obtenir par la négociation. Pour ce faire, l’UFAC agit résolument et avec persévérance pour la paix en particulier en direction des jeunes générations qu’elle invite à devenir des citoyens d’un monde sans haine ni guerre. Vive la République ! Vive la France.

 

** Le message de Monsieur Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et de Monsieur Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.

C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui.

Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance.

Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants.

Vive la République !

Et vive la France !

 

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