Ce lundi soir, le conseil municipal de Montceau-les-Mines a débuté par les propos liminaires de Madame Jarrot, suivis des interventions d’Eric Commeau et Isabelle Louis sur les décisions prises ces derniers mois par Madame le Maire.

 

Eric Commeau

 

Je voulais faire une remarque qui va faire écho à ce que vous avez dit. C’est le décision du 31 octobre 2024. On y voit apparaître un prêt en attente de versement du fonds de compensation de la TVA. Je crois savoir ce qu’est une ligne de trésorerie. 3 millions d’euros sur deux ans. Il faut mettre en parallèle le renouvellement de la ligne de trésorerie où on refait un prêt. Cela fait 6 millions d’euros. 138 000 € d’intérêts pour le coup. Sur deux années, c’est potentiellement à 6 millions d’emprunts. Cela ressemble à du crédit renouvelable, tout cela pour faire la jointure sur des investissements passés, pas pour les investissements qui viennent. Vous avez découvert que vous ne touchiez pas tout de suite le FCTVA. On verra que vous solliciterez de nouveaux emprunts en 2025. Si vous êtes obligé de faire 6 millions d’emprunts, cela veut dire que les finances de la ville ne sont pas dans une forme resplendissante. Je n’ai pas vu les actes de vente des bâtiments que vous vouliez céder à la SEM locale. Ces ventes ont-elles réalisées ? La SEM a-t-elle obtenu les prêts qu’elle doit solliciter.

Sans la garantie de la ville, la SEM a-t-elle eu ces emprunts et sans la participation au capital de la banque des territoires. Vous nous aviez dit que la banque des territoires et la CUCM allaient rentrer au capital de la SEM. Le Président de la banque des territoires indiquait que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour que ce soit le cas. Les objectifs ne semblent pas clairs. La SEM semble plus être une machine à cache.

Ces cessions ont-elles eu lieu ? SI ce n’est pas le cas, comment allez-vous faire pour équilibrer le budget 2024 ? Si vous ne réalisez pas 1,6 millions de ventes, vous n’équilibrez pas le budget 2024.

 

Marie-Claude Jarrot

 

Merci pour ces questions. Vous n’avez plus que cela à vous mettre sous la dent. L’année 2024 sera l’année où la ville a le plus investit. Nous avons pris du retard sur Jean Bouveri. C’est une année charnière où nous avions besoin de lignes de trésorerie pour pouvoir terminer de payer. Tant que nous n’avons pas fini de payer, nous ne pouvons pas obtenir nos fins de subventions et certificats de paiements. Effectivement nous avions besoin de ces lignes de trésorerie et enfin toucher nos subventions sur nos plus gros investissements.

Oui vous avez raison deux lignes de trésorerie, que nous rembourserons au fur et à mesure. Tout va bien.

 

La SEM n’est pas une machine à cache. C’est un peu dire des choses qui ne sont pas correctes par rapport aux associés. Nous travaillons à l’entrée de la CUCM et de la banque des territoires. Les cessions dont vous parlez Monsieur, cela a pris un peu plus de temps. Les cessions seront reportées sur 2025.

 

Isabelle Louis

 

Mon intervention porte sur la délibération sur la sollicitation FEDER. Je souhaite réaffirmer qu’il est impératif de poursuivre la rénovation énergétique des bâtiments des écoles car elles représentent une part significative de l’émission des gaz à effet de serre. Il s’agira de prioriser les projets. Je note que vous avez reporté la désimperméabilisation des cours à 2025-2026.

Il reste un devoir d’agir. Le groupe d’opposition auquel j’appartiens restera vigilant.

 

Lionel Duparay

 

Je crois rêver. On nous dit, il faut faire des économies et maintenant c’est le contraire. Nous appliquons le PPI. Nos efforts vont dans la direction de la gestion de la crise énergétique et même avant que les problèmes ne se posent pas. Nous avons les cimetières. Aujourd’hui, vous nous parlez des cours d’école. D’abord on parle des projets du PPI, on fait le tour des acteurs. Et ensuite on arbitre si besoin. Si ces projets ne sont pas finançables, comment fait-on. Faut-il les financer à tout prix ? Nous avons fait le choix de ne pas augmenter les impôts. Comment vous financez si les cofinanceurs si les cofinanceurs ne sont plus présents ?

 

Marie-Claude Jarrot

 

Je rappelle qu’il y a 10 ans, les enfants ne pouvaient plus manger dans des bâtiments préfabriqués, des bâtiments d’un autre temps. Nous avons récupéré le chauffage urbain quand nous avons été élus en 2014. Nous avions dans votre famille politique des personnes contre le chauffage urbain. Et tout cela, on pourrait vous donner des tas d’exemples.

On regarde si cela est finançable. C’est notre préoccupation nos écoles à tous les niveaux. Nous avons engagé une action majeure et complète sur l’informatisation de nos écoles. En attendant nous y sommes. Tout le monde est content. Il a fallu du courage pour supprimer l’utilisation des produits phytosanitaires dans les cimetières. Il a fallu conduire ce changement. Maintenant c’est impeccable. Et puis tous les travaux de récupération de l’eau : à Jean Bouveri sous le parking de Jean Bouveri, il y a des cuves de récupération. On pompe dans les lacs. Sinon on ne pourrait pas arroser nos espaces sportifs. C’est un travail de fourmi que nous avons engagé avec courage et détermination.