Du nouveau sur le bassin minier

 

Robert Germain et Christine Rocton, son épouse, sont connus sur le bassin minier pour leurs engagements associatifs, syndicaux et politiques. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France hexagonale et dans les Outre-mer est un de leurs chevaux de batailles depuis longtemps.

Ils n’avaient pas encore trouvé l’objet transactionnel par lequel ils allaient transformer leurs idées en action. Avec « #Nous Toutes » c’est fait. Il s’agit d’un collectif national qui n’avait pas de déclinaison en Saône et Loire (en fait un premier comité est en sommeil).  Ce qui leur à plu, outre les buts poursuivis et objectifs visés, c’est que « #Nous Toutes » est apartisan mais non apolitique, qu’il n’y a que des bénévoles, que le financement se fait par des actions et les participations des membres, mais pas par des subventions ou autres.

Le volet féministe, anticlassiste (« théories de la reproduction » de la société à travers la ségrégation sociale, le classisme social), Queer (difficultés avec les étiquettes traditionnelles de genre et d’orientation sexuelle). Antivalidiste (qui s’oppose aux discriminations ou préjugés envers les personnes handicapées), accompagne pour eux deux la lutte contre l’extrême droite qui comme le proclame un de leur slogan est l’ennemie des droits des femmes.

Donc pour eux c’est une évidence de se lancer dans ce combat, de fédérer du monde autour d’eux, de faire connaître le combat de « #Nous Toutes », d’offrir une écoute, d’être capables d’orienter vers les personnes et institutions dévolues aux problèmes de ce domaine, d’aller dans les écoles, les collèges et les lycées pour sensibiliser aux faits et mécanismes des violences sexistes et sexuelles, aux droits des femmes et des enfants et de faire prendre conscience des réalités et donner des outils concrets

 

« #Nous Toutes » un collectif féministe ouvert à toutes et tous, avec une charte pour les femmes et pour les hommes. « Les hommes n’ont pas à apprendre le féminisme aux femmes mais bien à les accompagner et oeuvrer à leurs côtés  dans ces luttes ».

Les modes d’actions sont soit nationaux, soit locaux, il existe des marches annuelles, des dates consacrées nationalement ou mondialement. Le rôle militant de chacun et chacune dans le collectif est de sensibiliser, former aux enjeux de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles tout au long de l’année à travers des enquêtes, des actions nationales et locales et des formations pour reconnaître ces violences.

Si chaque comité est libre de ses modes de fonctionnement et d’actions, tous les deux mois il y a une visioconférence qui réunit tout le monde au niveau national  pour des échanges, des débats, des informations.

Les violences que subissent, en France et dans le monde, les femmes et les enfants ne sont pas une fatalité. Le collectif entend prendre sa part et peser au niveau national comme local pour exiger des politiques publiques efficaces contre les violences sexistes et sexuelles en termes de budget et de méthodes

 

A Montceau le comité entend participer aux actions nationales mais aussi créer ses propres évènements comme le 25 janvier à Montceau au Kiosque avec la Mère en Gueule, un stand, une collation, un débat, etc.

noustoutesbassinminier71@gmail.com https://www.facebook.com/profile.php?id=61569432906611

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Comme il a été dit ci-dessus, « #Nous Toutes » offre une écoute, et oriente vers les personnes, les institutions spécifiques, les associations locales et nationales disponibles pour accompagner les femmes et enfants victimes de violences. #NousToutes n’est pas une association qui peut accompagner directement les victimes de violences, ses bénévoles n’étant pas formé‧es à cela.

Pour connaître les adresses, vous pouvez télécharger le document sur https://www.noustoutes.org/trouver-de-laide/# et pour en savoir plus https://www.noustoutes.org/, pour communiquer contact@noustoutes.org contactcl.noustoutes@gmail.com

 

Et en cas d’urgence : Enfance en danger : 119, Violences femmes info : 3919, appeler la police au 17, discussion avec la police de manière anonyme, 24h sur 24h sur https://www.service-public.fr/cmi, si impossibilité de parler envoyer un SMS au 114

 

« Je ne suis pas libre tant que n’importe quelle autre femme est privée de sa liberté, même si ses chaînes sont très différentes des miennes. »Audre Lorde (Poétesse et activiste féministe noire américaine 1934-1992)

 

Gilles Desnoix