Depuis mercredi après-midi, les personnels des chaufferies de Chalon et Montceau sont en grève pour protester contre les effets pécuniaires d’une réorganisation contestée. Il semble que ce soit un mouvement dans la région Bourgogne-Franche-Comté.

Il paraît s’agir en fait du regroupement de la filiale ENGIE réseaux avec la filiale gérant les bâtiments. Ce qui passe mal auprès des salariés c’est que l’annonce de la restructuration et de l’impact direct sur les primes a été effectuée par e-mail. 

A priori, d’après ce que l’on en sait, il y aurait perte d’une prime de salissure, diminution de la prime de Noël et les salariés demandent une revalorisation de l’indemnité pour la semaine d’astreinte par mois. Ces informations sont celles mises en avant par les salariés.

À l’heure où nous écrivons, ENGIE ne semble pas avoir répondu aux grévistes. Ces derniers ne veulent pas bloquer les sites, arrêter la production : ils veulent être vus et entendus.

Les installations fonctionnent, sont accessibles, sécurisées, mais le personnel est en grève de manière illimitée tant qu’une solution ne sera pas trouvée.  Il ne semble pas que les usagers aient à craindre de ne plus être fournis en chaleur du fait de la grève, enfin pour l’instant, surtout les institutionnels comme les hôpitaux, les maisons de retraite. Mais en cas de panne les équipes n’interviendront pas, ce sera à ENGIE d’agir. Nous sommes retournés ce soir devant la chaufferie de Montceau, tout est calme et en ordre.

La CGT Énergie n’est pas derrière ce mouvement. Contactée, elle précise qu’il n’y a pas d’adhérents CGT, tout du moins sur le site de Moncia à Montceau. D’ailleurs, sur ce site, il y a des banderoles informant de la grève, mais pas de sigles syndicaux. Des sources proches du mouvement nous ont alertés sur ce mouvement de grève. Nous apportons les précisions que nous avons pu obtenir.

À suivre

Gilles Desnoix