Rencontre du matin vendredi 7 février avec le piquet de grève de la chaufferie urbaine de Montceau. Des syndicalistes CGT sont venus discuter et apporter un soutien aux salariés d’ENGIE Solution en grève sur le site.

Les syndicalistes présents sont déterminés et reconduisent un jour de grève, comme dans toute la Bourgogne-Franche-Comté. Ils attendent un retour de la direction régionale, ils attendent également l’ouverture de négociations. Pour le moment, silence complet de la hiérarchie.

Ils sont en colère et blessés aussi, par rapport à la manière dont les choses se sont faites pour la création d’ENGIE Solution en remplacement d’ENGIE Réseaux. Tout était ficelé lorsqu’ils ont été prévenus par un simple e-mail de la création de la nouvelle entité et que cela entrainait pour eux la suppression de la prime de Noël et du Nouvel An et le recalcul des autres. On parle là de management toxique peu préoccupé de l’humain.

Ces salariés en grève n’entendent pas nuire aux usagers, ils le répètent plusieurs fois au cours de l’entretien et on sent que cela leur tient à cœur, mais c’est pour eux le seul moyen de se faire voir, de se faire entendre, d’obtenir satisfaction. Ils émettent des craintes car la situation des chaudières va devenir critique, surtout que l’on se trouve la veille d’un weekend. Bien entendu, il y a une astreinte composée de cadres qui interviendra en cas d’incident. Mais eux n’interviendront pas, ils sont en grève, point à la ligne.

On les sent déterminés et unis. Autre attente qui les laisse perplexes : ils s’attendaient à voir des élus venir les rencontrer. C’est quand même un enjeu important pour la ville, Mme le maire ayant été le fer de lance dans la création de cette chaufferie et la rénovation du chauffage urbain. Mais peut-être ne sont-ils pas encore au courant, c’est possible.

Le mouvement peut encore durer un moment si des ouvertures ne se font pas jour.

A suivre

Gilles Desnoix